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Thème
1 – La Terre dans l’Univers, la vie et l’évolution du
vivant : une planète habitée
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L’histoire
de la Terre s’inscrit dans celle de l’Univers. Le
développement de la vie sur Terre est lié à des
particularités de la planète. La vie émerge de la nature
inerte. Les êtres vivants possèdent une organisation et un
fonctionnement propres. Leurs formes montrent une diversité
immense, variable dans le temps, au gré de l’évolution.
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Les
conditions de la vie : une particularité de la Terre ?
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La
Terre est une planète rocheuse du système solaire.
Les
conditions physico-chimiques qui y règnent permettent
l’existence d’eau liquide et d’une atmosphère compatible
avec la vie.
Ces
particularités sont liées à la taille de la Terre et à sa
position dans le système solaire.
Ces
conditions peuvent exister sur d’autres planètes qui
possèderaient des caractéristiques voisines sans pour autant
que la présence de vie y soit certaine.
Objectifs
et mots clés. Système solaire, étoile, planète gazeuse,
planète rocheuse, astéroïde, comète.
[Limites.
Différenciation du globe terrestre ; origine de la planète ;
origine de la vie.]
Convergences.
Physique : l’univers, le système solaire, les états de
l’eau, l’atmosphère.
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Expérimenter,
modéliser, recenser, extraire et organiser des informations
pour :
-
comparer les différents objets du système solaire et dégager
les singularités de la Terre ;
-
relier les particularités de la planète Terre à sa masse et
sa distance au Soleil et définir une zone d’habitabilité
autour des étoiles.
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Les
êtres vivants sont constitués d’éléments chimiques
disponibles sur le globe terrestre. Leurs proportions sont
différentes dans le monde inerte et dans le monde vivant. Ces
éléments chimiques se répartissent dans les
diverses
molécules constitutives des êtres vivants.
Les
êtres vivants se caractérisent par leur matière carbonée et
leur richesse en eau.
L’unité
chimique des êtres vivants est un indice de leur parenté.
(Collège.
Lipides, protides, glucides.)
[Limites.
Aucune étude biochimique exhaustive n’est attendue.]
Convergences.
Chimie : les éléments chimiques, espèces chimiques,
classification périodique des éléments.
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Expérimenter,
modéliser, recenser, extraire et organiser des informations
pour comprendre la parenté chimique entre le vivant et le non
vivant.
Mettre
en œuvre un processus (analyse chimique et/ou logiciel de
visualisation moléculaire et/ou pratique documentaire) pour
repérer quelques caractéristiques des molécules du vivant.
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De
nombreuses transformations chimiques se déroulent à
l’intérieur de la cellule : elles constituent le
métabolisme. Il est contrôlé par les conditions du milieu et
par le patrimoine génétique.
La
cellule est un espace limité par une membrane qui échange de
la matière et de l’énergie avec son environnement.
Cette
unité structurale et fonctionnelle commune à tous les êtres
vivants est un indice de leur parenté.
Objectifs
et mots clés. On étudie un exemple. Mutant, organite, ordres
de grandeur de tailles (cellule, organite, membrane).
Distinction procaryote / eucaryote.
(Collège.
Membrane, noyau, cytoplasme ; information génétique, gène,
allèle.)
[Limites.
Les réactions du métabolisme ; l’ultrastructure des
organites ; la nomenclature des organites.]
Convergences.
Chimie : transformations chimiques.
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Mettre
en œuvre un raisonnement expérimental pour :
-
montrer l’effet de mutations sur le métabolisme cellulaire
et comprendre le rôle du génome ;
-
repérer l’influence de l’environnement sur le
fonctionnement d’une cellule ;
-
comprendre les mécanismes d’une démonstration expérimentale
: comparaisons, tests, témoins.
Réaliser
une préparation microscopique et/ou utiliser des logiciels
et/ou organiser et recenser des informations pour distinguer
les échelles : atome, molécule, cellule, organe, organisme et
les ordres de grandeur associés.
Comparer
des ultrastructures cellulaires pour illustrer la parenté
entre les êtres vivants.
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La
transgénèse montre que l’information génétique est
contenue dans la molécule d’ADN et qu’elle y est inscrite
dans un langage universel.
La
variation génétique repose sur la variabilité de la molécule
d’ADN (mutation).
L’universalité
du rôle de l’ADN est un indice de la parenté des êtres
vivants.
Objectifs
et mots clés. La double hélice, nucléotide, séquence.
(Collège.
L’information génétique est contenue dans le noyau ; l’ADN
est présent dans le noyau.)
[Limites.
Code génétique, transcription, traduction, réplication ; la
transgénèse est utilisée comme méthode mais aucune
connaissance sur ses mécanismes ne doit être acquise.]
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Manipuler,
modéliser, recenser, extraire et organiser des informations
pour mettre en évidence l’universalité de l’ADN.
Mettre
en œuvre une méthode (démarche historique et/ou utilisation
de logiciel et/ou pratique documentaire) permettant d’approcher
la structure de l’ADN et la nature du message codé.
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La
biodiversité, résultat et étape de l’évolution
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La
biodiversité est à la fois la diversité des écosystèmes,
la diversité des espèces et la diversité génétique au sein
des espèces.
L’état
actuel de la biodiversité correspond à une étape de
l’histoire du monde vivant : les espèces actuelles
représentent une infime partie du total des espèces ayant
existé depuis les débuts de la vie.
La
biodiversité se modifie au cours du temps sous l’effet de
nombreux facteurs, dont l’activité humaine.
Objectifs
et mots clés. On enrichit la notion de biodiversité, à
l’occasion d’une sortie ou d’un travail de laboratoire.
(Collège.
Détermination d’espèces vivantes, première approche de la
biodiversité, biodiversités anciennes.)
[Limites.
L’écosystème est seulement défini comme l’ensemble
constitué par un milieu et les êtres vivants qui l’habitent.]
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Manipuler,
extraire et organiser des informations, si possible sur le
terrain, pour :
-
repérer les divers aspects de la biodiversité dans une
situation donnée ;
-
mettre en évidence l’influence de l’Homme sur la
biodiversité.
Utiliser
des outils simples de détermination d’espèces végétales
ou animales (actuelles ou fossiles) pour mettre en évidence la
biodiversité d’un milieu.
Prendre
conscience de la responsabilité humaine face à
l’environnement et au monde vivant.
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Au
sein de la biodiversité, des parentés existent qui fondent
les groupes d’êtres vivants. Ainsi, les vertébrés ont une
organisation commune.
Les
parentés d’organisation des espèces d’un groupe suggèrent
qu’elles partagent toutes un ancêtre commun.
Objectifs
et mots clés. Polarité, symétrie, squelette osseux,
vertèbre.
(Collège.
Classification en groupes emboîtés ; arbre phylogénétique.)
[Limites.
Les caractères communs aux vertébrés non
cités
dans les mots clés n’ont pas à être mémorisés.]
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Mettre
en œuvre un protocole de dissection pour comparer
l’organisation de quelques vertébrés.
Manipuler,
recenser, extraire et organiser des informations sur
l’organisation de quelques vertébrés actuels et/ou
fossiles.
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La
diversité des allèles est l’un des aspects de la
biodiversité.
La
dérive génétique est une modification aléatoire de la
diversité des allèles. Elle se produit de façon plus marquée
lorsque l’effectif de la population est faible.
La
sélection naturelle et la dérive génétique peuvent conduire
à l’apparition de nouvelles espèces.
(Collège.
Première approche de la variation, crise biologique ;
sélection par le milieu des formes les plus adaptées.)
[Limites.
La compréhension de la notion de dérive se limite à une
première appréhension qualitative, sans formalisme
mathématique, et sans en étudier les variantes. Aucun
approfondissement n’est attendu.]
Convergences.
Mathématiques : simulation, tableur, échantillonnage.
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Manipuler,
utiliser un logiciel de modélisation pour comprendre la dérive
génétique.
Extraire
et organiser des informations pour relier crises biologiques,
dérive génétique et évolution des espèces.
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