Devoir de SVT mercredi 9 octobre.

Durée 1 heure

La communication nerveuse (1).

Attention lutte contre le clonage sauvage : Toute ressemblance avec une copie existante, même involontaire, sera sanctionnée par un zéro pour la copie clonée mais aussi pour la copie souche. " Ça n’est pas juste !" mais c’est équitable.

Barème :

Question I

7 points

Question A

3 points

Question B

2 points

Question C

2 points

Question II A

6 points

Croquis légendé

3 points

Commentaire

3 points

Question II B

7 points

Définition

2 point

Schéma

2 points

Développement

3 point

 

La douleur est une composante fréquente de la maladie et accompagne souvent les suites d'opérations. Longtemps négligée, elle commence, depuis quelques années, à être réellement prise en compte, tant dans le domaine de la recherche fondamentale que dans celui de sa prise en charge. Une tribune presse, organisée par la Fondation pour la recherche médicale le 21 novembre 1997, a fait le point sur les progrès effectuées et le chemin qu'il reste à parcourir.

Voilà un extrait de cette communication.

Douleur, douleurs

Si le traitement de la douleur repose, entre autres, sur une meilleure connaissance des mécanismes en cause, il requiert aussi une amélioration de son évaluation et de sa prise en charge. D'abord, il est indispensable de distinguer les différents types de douleur. On les classe en trois grandes catégories.

1) La première regroupe les douleurs déclenchées par un excès de nociception. Elles sont dues à des lésions périphériques qui n'endommagent pas le système nerveux. Ce sont tous les petits maux quasi quotidiens, mais aussi l'arthrite, la rage de dent, l'ulcère de l'estomac, ou les douleurs postopératoires.
2) Les douleurs de la deuxième catégorie sont dites neurogènes (ou neuropathiques). Elles sont dues à des lésions du système nerveux périphérique ou central (par exemple, à la suite d'une amputation ou de la section d'un nerf dans le premier cas, ou d'infarctus locaux dans le cerveau dans le deuxième). Il peut s'agir de douleurs s'exprimant de manière soutenue ou sous la forme de décharges. Dans tous les cas elles sont très invalidantes et l'on ne dispose malheureusement, pour l'instant, que de peu de moyens efficaces de les soulager.
3) Enfin, on regroupe sous le vocable de douleurs psychogènes tout ce que l'on ne sait pas classer dans l'une des deux catégories précédentes. Leur diagnostic se fait en effet essentiellement par exclusion, ainsi que sur la base du discours du patient à propos de sa douleur.
Jean-Marie Besson considère à part la douleur du cancer. Il ne s'agit pas d'une douleur spécifique, mais qui, au contraire, englobe toutes les catégories : nociceptive, neurogène, et dans laquelle intervient un ensemble de facteurs psychologiques, familiaux, voire sociaux.

Thierry Pilorgue

Attaché scientifique
Communication - Sciences de la Vie

Après avoir lu soigneusement le texte, répondre au question suivantes :

  1. Exploiter un document

A) Pour la première catégorie de douleur, à quel niveau prennent naissance les messages nerveux à l'origine de la sensation douloureuse ?

B) Préciser, en s'appuyant sur le texte, si c'est le cas de toutes les sensations de douleur.

C) En quoi ce texte permet-il de préciser où et comment s'élabore la sensation de douleur.

II) Utilisation des connaissances dans l’exploitation des documents.

A) Le neurone :

En se servant de cette coupe de moelle épinière, représenter, par un croquis légendé, un neurone en précisant comment la structure de cette cellule permet la transmission du message nerveux.

 

B) Une synapse :

Donner la définition d'une synapse.

En utilisant cette électronographie, schématiser une synapse.

Légender le schéma.

Préciser quelle est son utilité et son mode de fonctionnement.