Communication nerveuse :
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Analgésique : adj. Qui fait perdre la sensation de douleur.
Centre nerveux : Lieu où s’établissent les synapses entre neurones. Dans le système nerveux central, les centres nerveux sont constitués par les corps cellulaires des neurones. Comme ces corps cellulaires sont dépourvus de gaine de myéline, ils forment, dans le cerveau et la moelle épinière la substance grise. Dans le système nerveux périphérique, les corps cellulaires des neurones forment des ganglions sur le trajet des nerfs.
Dépendance : n.f. Condition provoquée par la prise continuelle de drogue, conduisant au besoin d'en prendre de plus en plus souvent et à doses de plus en plus élevées.
Dépendance physiologique : Dépendance marquée par une série de troubles variés qui accompagnent l'arrêt de la prise de drogue (ou sevrage).
Dépendance psychique : Dépendance caractérisée par un "état de manque" c'est-à-dire un besoin irrépressible de reprendre de la drogue.
Dopamine : n.f. Neurotransmetteur excitateur agissant sur la membrane postsynaptique en se fixant sur des récepteurs spécifiques associés à des canaux Na+.
Dopaminergique : adj. Se dit d'un neurone dont l'arborisation terminale libère de la dopamine.
Enképhaline : n.f. Petit peptide produit par certains neurones. Les enképhalines se fixent sur les récepteurs aux opioïdes, produisant des effets de type analgésique en empêchant la libération de substance P par les fibres C. Leurs effets sont de courte durée, elles sont détruites rapidemnt contrairement à la morphine dont l'action est prolongée.
État de manque : Souffrance psychique, sensation de malaise, angoisse, pouvant aller jusqu'à la dépression, liée au manque de drogue chez un toxicomane.
Fibre nerveuse : syn. Axone. Partie prolongée d'un neurone (du soma vers l'arborisation terminale) qui propage le message nerveux.
Ganglion nerveux : Centre nerveux, situé en dehors du système nerveux central, formé par les corps cellulaires des neurones périphériques.
Héroïne : n.f. Stupéfiant dérivé de la morphine.
Inhibiteur : adj. Qui empêche une action de se réaliser.
Interneurone : n.m. Neurone de petite dimension du système nerveux central, l’interneurone est situé entre deux neurones.
Morphine : n.m. Alcaloïde principal de l'opium.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Neurone : n.m. Cellule constituant l’unité fonctionnelle du système nerveux. Le neurone est spécialisé dans la génération et la conduction de l’influx nerveux. Il est constitué d’un corps cellulaire ou soma qui contient tous les organites, par des dendrites qui reçoivent soit des messages nerveux issus d’autres neurones, soit qui sont de nature sensorielle, et par un prolongement cytoplasmique, ou axone, qui conduit l’influx nerveux jusqu’à l’arborisation terminale où se fait la libération des vésicules de neurotransmetteurs en réponse à l’arrivée d’un influx nerveux. Certains neurones possèdent une gaine de myéline autour de leur axone.
Neurotransmetteur : n.m. Molécule en général de petite taille, libérée par l’arborisation terminale d’un neurone en réponse à l’arrivée d’un message nerveux de nature électrique. Le neurotransmetteur est libéré dans la fente synaptique et se fixe sur des récepteurs de la membrane postsynaptique.
Nociceptif : adj. Qui est en relation avec les nocicepteurs, récepteurs sensoriel de la douleur, dendrites de neurones bipolaires qui relient les différents organes à la corne dorsale de la moelle épinière. Le corps de ces neurones se situe dans les ganglions rachidiens.
Opioïde : n.m. Famille qui regroupe des molécules de structure comparable, dont les effets sont proches de ceux de l'opium.
Peptide : n.m. Chaîne de quelques acides aminés, jusqu'à une vingtaine, reliés entre eux par une liaison peptidique.
Récepteur : n.m. Protéine spécifique d'une molécule, neurotransmetteur ou hormone. La fixation de cette molécule déclenche une cascade de réaction, d'où l'effet de cette molécule sur la cellule.
Sevrage : n.m. Action de priver un toxicomane de sa drogue habituelle au cours d'une cure de déintoxication.
Synapse : n.f. Zone de contact entre l’arborisation terminale d’un neurone et une autre cellule. La synapse comporte une membrane présynaptique, un espace ou fente synaptique et une membrane postsynaptique. Le message nerveux passe dans un seul sens, de l’arborisation terminale d’un neurone à une autre cellule, par l’intermédiaire d’un neurotransmetteur.
Tolérance : n.f. Nécessité pour le toxicomane de s'administrer sa drogue habituelle de plus en plus souvent de façon à obtenir l'effet euphorisant recherché et à calmer les malaises liés au manque.
Toxicomanie : n.f. état d'intoxication chronique ou périodique, provoqué par l'utilisation d'une drogue et qui conduit à l'accoutumance.
Procréation :
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Amniocentèse
: n.f. Technique de diagnostic anténatal dans laquelle des cellules du
fœtus sont prélevées dans la cavité amniotique, par ponction
à travers la paroi abdominale de la mère, sous contrôle
échographique afin de réaliser le caryotype et de détecter
d'éventuelles anomalies chromosomiques. La choriocentèse peut
être réalisée à partir de la 15ème semaine
suivant l'arrêt des règles.
Choriocentèse
: n.f. Technique de diagnostic prénatal dans laquelle des cellules de
fœtus sont prélevées sur les villosités choriales afin
de réaliser le caryotype et de détecter d'éventuelles anomalies
chromosomiques ou génétiques. La choriocentèse peut être
réalisée à partir de la 8-9ème semaine suivant l'arrêt
des règles.
Complexe hypothalamo-hypophysaire
: Ensemble anatomique et physiologique formé par un centre nerveux (hypothalamus)
dont les neurones déversent leurs sécrétions (neuropeptides,
neurohormones) dans les capillaires sanguins irriguant l'antéhypophyse.
Ces neurosécrétions sont des hormones de libération de
la plupart des hormones hypophysaires dont la FSH et la LH qui participent à
la régulation de l'activité des gonades.
Contraception : n.f.
Méthode utilisée pour empêcher qu'un rapport sexuel ne débouche
sur une grossesse.
Corps jaune : Résultat
de la transformation du follicule de De Graaf, après l'ovulation, en
une structure chargée de pigments jaunes qui produit la progestérone.
En cas de gestation, le corps jaune persiste et continue de produire de la progestérone
avant d'être relayé par le placenta.
Cycle menstruel : Ensemble
de transformation périodiques (28 jours chez la Femme, 4 jours chez la
Souris, 35 jours chez le Chimpanzé) touchant les muqueuses vaginale et
utérine. Le cycle menstruel se déroule régulièrement
de la puberté à la ménopause. Les changements des caractéristiques
sont provoqués par la sécrétion des hormones ovariennes.
Échographie :
n.f. Technique médicale consistant à visualiser l'intérieur
de l'organisme en transformant en images, à l'aide d'un ordinateur, les
signaux émis sous forme d'ultrasons.
Embryon : n.m. Stade de développement
d'un organisme qui débute dès la fécondation et se poursuit
jusqu'à ce que les différents organes soient formés.
Éthique
: n.f. Questionnement ayant pour perspective d'établir ce qui
acceptable du point de vu de la morale à partir d'une situation nouvelle
créée par l'apparition de nouveaux moyens techniques.
Fécondation :
n.f. réunion dans la cellule-œuf des gènes d'origine paternelle
et des gènes d'origine maternelle.
FIVETE : n.f. Sigle de Fécondation
In Vitro Et Transferts d'Embryons.
Follicule ovarien : Ensemble
de cellules de l'ovaire entourant l'ovocyte. élément constitutif
de l'ovaire comportant un ensemble cellulaire d'abord plein, puis creusé
d'une cavité renfermant l'ovocyte.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Gamète : n.f. Cellule
reproductrice ayant achevé la méiose. Le gamète mâle
est le spermatozoïde, le gamète femelle l'ovule ou ovotide.
Glaire cervicale : Sécrétion
muqueuse produite par les glandes du col de l'utérus. Son abondance et
ses caractéristiques physiques se modifient au cours du cycle menstruel.
La glaire est particulièrement abondante au moment de l'ovulation. En
dehors de cette période, elle forme un maillage qui empêche la
plupart des spermatozoïdes de gagner l'utérus.
Gonade : n.f. Nom générique
pour désigner les testicules et les ovaires. Les gonades constituent
les caractères sexuels primordiaux.
Grossesse : n.f. état
d'une femme enceinte, durant lequel le produit de la fécondation, la
cellule-œuf, se développe dans l'utérus et se transforme en embryon
puis en fœtus.
HCG : Gonadotrophine Chorionique
Humaine, hormone sécrétée par l'embryon. Elle assure le
maintien du fonctionnement du corps jaune, c'est-à-dire la production
de progestérone. Elle est éliminée rapidement par les urines
et permet un diagnostic précoce de la grossesse.
Hormone : n.f. Molécule
produite par un organe ou une cellule spécialisée (glande ou cellules
endocrine), transportée par le sang, et modifiant, à distance,
le fonctionnement d'un ou de plusieurs tissu(s) ou cellules, appelé(es)
tissu(s) ou cellules cibles.
ICSI : Injection de Spermatozoïde
Intra-Cytoplasmique, technique de fécondation in vitro dans laquelle
on injecte un seul spermatozoïde dans l'ovocyte.
Infertilité :
n.f. On parle d'infertilité pour un couple s'il n'a pas obtenu de grossesse
au bout de 2 ans de relations sexuelles sans contraception.
Insémination artificielle
: mise en place de manière non naturelle de sperme dans le vagin. Ce
sperme peut provenir du conjoint ou d'un donneur anonyme mais dont les principales
caractéristiques sont connues.
Interruption volontaire de
grossesse (IVG) : Avortement réalisé légalement,
sous contrôle médicale, dans certaines conditions qui peuvent dépendre
d'un pays à l'autre.
IVG thérapeuthique : Interruption
volontaire de grossesse pour motif médical, si le fœtus est atteint d'une
maladie particulièrement grave ou si la poursuite de la grossesse met
la vie de la mère en danger.
Ménopause
: n.f. âge marqué par l'arrêt de la fonction ovarienne
et qui correspond, le plus souvent, à l'épuisement de la réserve
de follicules ovariens.
Muqueuse Utérine
: Muqueuse recouvrant la cavité utérine. Durant la phase lutéale,
la muqueuse utérine se plisse, différencie des glandes productrices
de glycogène, est parcourue par de très nombreux vaisseaux et
forme une dentelle qui se désagrège à la fin du cycle menstruel,
ce qui provoque les règles du cycle suivant et une reconstitution de
la muqueuse.
Nidation : n.f. Fixation
de l'embryon dans la paroi utérine. Dans l'espèce humaine, la
nidation a lieu une semaine après la fécondation.
Œstrogène : n.m.
Ensemble d'hormones produites par la thèque interne et la granulosa du
follicule ovarien, la plus active est l'œstradiol. Les œstrogènes agissent
sur la prolifération des cellules de la muqueuse utérine, sur
la sécrétion des glandes du col de l'utérus et sur le métabolisme
des glucides et des lipides. À la puberté, elles sont responsables
du développement des caractéristiques de l'adulte.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Ovaire : n.f. Organe reproducteur
de la femelle dans lequel se forment les ovocytes. L'ovaire produit des hormones,
œstrogènes, progestérone.
Ovulation : n.f. Rupture
du follicule ovarien mûr suivit de l'expulsion de l'ovocyte II entouré
par les cellules de la corona radiata.
Progestérone
: n.f. Hormone ovarienne produite par le corps jaune. La progestérone
est sécrété pendant la seconde partie du cycle ovarien.
Elle favorise la formation de la dentelle utérine et la sécrétion
de ses glandes ainsi que la sécrétion des glandes du col de utérin.
Elle provoque le développement des glandes mammaires et une augmentation
de la température corporelle. En cas de gestation, la progestérone
est aussi produite par le placenta. La progestérone exerce un rétrocontrôle
négatif sur la LH et de ce fait est utilisée pour bloquer l'ovulation.
Puberté : n.f. Période
où l'organisme des Mammifères commence à se transformer
pour donner un individu apte à la reproduction. Elle est caractérisée
par un ensemble de transformation morphologiques, anatomiques, physiologiques
et comportementales.
Rétrocontrôle
négatif : Rétroaction dans laquelle l'augmentation de la
valeur de la variable à réguler doit être compensée
par une diminution de la valeur du facteur qui provoque son augmentation, ce
qui a pour effet de stabiliser cette dernière.
Rétrocontrôle positif : Rétroaction
dans laquelle l'augmentation de la variable à réguler provoque
également l'augmentation de la valeur de la variable qui la déclenche.
Ainsi, dans un rétrocontrôle positif, la valeur du facteur déclenchant
augmente en permanence.
Testicule : n.m. Glande
reproductrice mâle qui élabore les spermatozoïdes. Cette spermatogenèse
se déroule dans la paroi des tubes séminifères où
se situent les cellules de Sertoli. Entre ces tubes se trouvent les cellules
interstitielles de Leydig qui produisent une hormone, la testostérone.
Trompe (de Fallope) : Prolongement
symétrique de l'utérus qui forme deux conduits dont les extrémités
ciliées ou pavillons s'ouvrent en face des ovaires dont elles recueillent
les ovocytes. La fécondation se déroule dans les trompes de Fallope.
Utérus : n.m. Organe
creux musculeux, prolongé antérieurement par les trompes de Fallope
et postérieurement par le vagin. L'utérus est destiné à
recevoir l'embryon qui s'implante dans sa muqueuse ou endomètre durant
toute la durée de la gestation.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
DU GÉNOTYPE AU PHÉNOTYPE, APPLICATIONS
BIOTECHNOLOGIQUES
Acide aminé : Catégorie de molécules possédant une fonction amine (NH2) et une fonction acide carboxylique (COOH) portées par le même carbone auquel est lié un radical. Dans le vivant, il existe vingt radicaux différents et donc vingt acides aminés participant, entre autre, à la composition des protéines.
ADN
: Sigle d’Acide DésoxyriboNucléique. L’ADN est formé
de deux chaînes de désoxyribonucléotides antiparallèles
(double hélice), reliées entre elles par des liaisons hydrogènes
entre les bases azotées. L’adénine est reliée à
la thymine par deux liaisons hydrogène, la cystine est reliée
à la guanine par trois liaisons hydrogène. Chez les eucaryotes
associée à des protéines, les histones, la molécule
d’ADN forme la fibre nucléosomique du noyau qui en se condensant
donne le chromosome ; Chez les bactéries, dans les chloroplastes et dans
les mitochondries, la molécule d’ADN est nue.
Allèle
: n.m. Séquence d’ADN correspondant à une version particulière
d’un gène. Les allèles du même gène produisent
des protéines qui assurent la même fonction, plus ou moins efficacement,
mais qui diffèrent dans leur séquence d’acides aminés.
Catalyseur
: n.m. Substance qui accélère la vitesse d’une réaction
chimique mais qui n’est pas transformée après la réaction.
Il existe des catalyseurs métalliques (zinc, platine...) et des biocatalyseurs,
comme les enzymes qui sont des macromolécules fabriquées par les
êtres vivants.
Code génétique
: Tableau à 64 cases donnant l’équivalence entre les triplets
de nucléotides de l'ADN et les acides aminés (+3 codons stop UAA,
UAG, UGA) qu’ils spécifient.
Codon d'initiation
: Codon de l’ARNm spécifiant la méthionine (AUG). Ce codon
est le premier à prendre place dans le site P du ribosome.
Codon stop : Un des trois codons (UAA, UAG, UGA). Quand un codon stop se trouve dans le site A du ribosome, il y a fixation d’un facteur de libération qui entraîne la dissociation du ribosome et la libération de l’ARNm.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Dégénéré
: adj. Qualifie le code génétique en signifiant qu’un même
acide aminé peut être spécifié par plusieurs codons
différents.
Dominant : se dit d'un caractère ou d'un allèle qui s'exprime à l'état hétérozygote, c'est-à-dire, lorsqu'il est présent en une seule copie dans le génome. Caractère dominant par opposition à caractère récessif.
Enzyme : n.f. ou m. Molécule biologique (protéine) qui accélère la vitesse d’une réaction chimique mais qui n’est pas transformée après la réaction. Les enzymes sont spécifiques d’un substrat et d’un type de réaction.
Génotype
: n.m. Ensemble des gènes portés par les chromosomes.
Information
génétique : Ensemble des instructions contenues
dans les gènes, sous la forme de séquence de nucléotides,
qui assure le développement de l’individu à partir de la
cellule-œuf, le fonctionnement individuel de chaque cellule et le fonctionnement
intégré des différentes cellules dans l’organisme.
Son support moléculaire est l’ADN mais certains virus (rétrovirus)
possèdent leur matériel génétique sous forme d’ARN.
Mutation
: n.f. Modification de la séquence des nucléotides de l’ADN
pouvant entraîner une modification du fonctionnement des cellules affectées.
Nucléotide : n.m. Molécule composée d’un sucre (ribose ou désoxyribose), d’un acide phosphorique, et d’une base azotée qui les différencie : adénine, cytosine, thymine, guanine, uracile.
Phénotype
: n.m. Ensemble des caractéristiques (caractères quantitatifs,
caractères qualitatifs) d’un individu résultant de l’expression
de ses gènes et de leur éventuelle interaction avec l’environnement.
Polypeptide
: n.m. Polymère d’acides aminés reliés entre eux
par des liaisons peptidiques. Une chaîne polypeptidique correspond, en
principe, à l’expression d’un gène.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Protéine
: n.f. Polymère d’acides aminés reliés entre eux
par des liaisons peptidiques, ayant une structure III bien définie. Une
protéine peut constituer un édifice fonctionnel formé de
plusieurs chaînes polypeptidiques. La séquence primaire des protéines
est définie par l’enchaînement des nucléotides dans
la molécule d’ADN. Les protéines assurent de nombreuses
fonctions dans l’organisme : catalyse enzymatique (enzyme), soutien (collagène,
tubuline), mouvement (actine, myosine), transport (albumine), communication
(hormones, canaux ioniques, cytokine), défense (immunoglobuline, interféron),
maintien de la pression osmotique, système tampon...
Récessif : se dit d'un caractère ou d'un allèle qui ne s'exprime qu'à l'état homozygote, c'est-à-dire que lorsqu'il est présent en deux copies dans le génome. Caractère récessif par opposition à caractère dominant.
Séquence de nucléotides : Ordre d’enchaînement formé par des combinaisons d’unités non identiques, des nucléotides, correspondant à l’information génétique.
Séquence des acides aminés : Ordre d’enchaînement des acides aminés (pris à chaque fois parmi les vingt possibles) constitutifs d’un polypeptide, polymère résultant d’un combinaison particulière.
Structure spatiale
: repliement dans l’espace d’une chaîne polypeptidique. Ce
repliement donne sa fonctionnalité à la protéine, notamment
par la formation du sites actifs des enzymes (synonymes : structure tridimensionnelle,
structure III).
Substrat
: n.m. Molécule sur laquelle agit une enzyme.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Traduction
: n.f. Transformation d’un message contenu dans un acide nucléique
(ARNm) en une chaîne polypeptidique. La traduction est réalisée
sur les ribosomes avec l’intervention des ARNt.
Transcription
: n.f. Copie d’une séquence d’un brin d’ADN en une
séquence complémentaire constituant un brin d’ARN.
Transgenèse : n.f. Action d’introduire, par génie génétique, un gène étranger, appelé transgène et de le faire fonctionner dans un être vivant.
Place de l'Homme dans l'évolution :
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)
Amniote : n.m. Vertébré dont l'embryon, au cours du développement, met en place une cavité extra-embryonnaire, la cavité amniotique délimitée par l'amnios. Les Reptiles, les Oiseaux et les Mammifères sont des Amniotes.
Bipédie : n.f. Capacité de marcher de manière permanente sur les membres postérieurs.
Contingence : n.f. Ensemble des événements qui peuvent se produire ou pas et déterminer dans un sens ou dans un autre l'évolution d'êtres vivants.
Eucaryote : n. m. Organisme dont les cellules (ou la cellule) possèdent de nombreux compartiments internes délimités par des membranes, organites. Le matériel génétique est contenu dans un organite appelé noyau.
Famille multigénique : Ensemble de gènes dont on pense qu'il provient d'un gène ancestral qui se serait dupliqué et dont chaque copie aurait plus ou moins divergé sous l'action des mutations.
Fossile : n.m. Reste d'être vivant ou de son activité conservé dans la roche à la suite d'un processus d'enfouissement.
Gène chimère : gène dans lequel s'est inséré le fragment d'un autre gène, modifiant en cela la propriété de la chaîne polypeptidique dont il dirige la synthèse.
Gène du développement : Gènes régulateurs du développement embryonnaire, découverts chez la drosophile, puis chez le xénope, la souris et l'Homme et qui déterminent le plan de l'organisme (mise en place spatio-temporelle).
Génome : n.m. ensemble du matériel génétique présent dans chacune des cellules d'un individu. Patrimoine héréditaire d'un individu.
Homininé : n.m. Famille de Primates possédant une bipédie permanente, Australopithèque, Homo.
Hominoïde : n.m. Groupe de Simiens que l'on fait remonter à 20 millions d'années au sein duquel se trouvent les Gibbons, les Orang-outan et les Hominidés, Gorilles, Chimpanzés, et les Homininés.
Homo : n.m. Genre d'Homininés caractérisé par une capacité crânienne élevée et la réalisation d'outils de plus en plus complexes.
Homo sapiens : Il comprend deux groupes Homo sapiens neanderthalensis et Homo sapiens sapiens, nous-mêmes.
Homologue : adj. Se dit de deux caractères anatomiques qui, chez des espèces ayant le même plan d'organisation, dérivent d'une même structure embryonnaire ou d'une même structure ancestrale, même si au cours du développement ou de l'évolution, ces structures ont acquis des fonctions différentes.
Mammifère : n.m. Classe de vertébrés caractérisée par une température corporelle constante, par la possession de poils, par le fait d'allaiter ses petits.
Morpho-anatomie : organisation externe d'un être vivant ou d'un organe.
Phénotype : n.m. Ensemble des caractéristiques d'un individu résultant de l'expression de ses gènes et de leurs éventuelles interactions avec l'environnement.
Primate : n.m. Un des 18 ordres de mammifères caractérisé par des yeux frontaux permettant une vision binoculaire associée à un développement important des aires visuelles cérébrales, des membres à 5 doigts terminés par des ongles plats, des mains avec les pouces opposables.
Vertébré : n.m. Groupe d'Animaux se caractérisant, entre autres, par la présence de vertèbres et par la possession d'un système nerveux tubulaire situé au dessus du tube digestif.
niveau d'organisation (voir tableau de Giordan)