| Entrées : | 
par mois
par thèmes
| I.1. Introduction : Approche du temps en biologie et géologie (0.5 semaine) | I.1.1. Questions essentielles pouvant servir d’entrée dans le programme | 
| I.1.2. Méthodes et supports envisageables | |
| I.2. Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles Phylogenèse – Évolution (3 semaines) | |
| I.3 Stabilité et variabilité des génomes et évolution (6 semaines) | |
| I.4. La mesure du temps dans l’histoire de la Terre et de la vie (2 semaines) | |
| I.5. La convergence lithosphérique et ses effets. (4 semaines) | I.5.1. Convergence et subduction | 
| I.5.2. Convergence et collision continentale | |
| I.6 Procréation (6 semaines) | |
| I.7 Immunologie (4 semaines) | |
| I.8. Couplage des événements biologiques et géologiques au cours du temps (1,5 semaine) | |
Progression proposée pour l'année scolaire 2007-8
Consulter le cahier de texte de la classe
Faire les exercices corrigés en ligne
Le référentiel de l'académie de Créteil est utilisé pour rédiger les résumés.
Notre planète, tant en ce qui concerne la géosphère que la biosphère présente deux propriétés d'apparence contradictoire : stabilité et variabilité. Cette contradiction se résout par la prise en compte de la dimension temporelle. L'un des objectifs du programme de la classe de terminale est de fournir un modèle dynamique de la Terre aux élèves ayant opté pour la filière scientifique. Ce modèle, pour être complet, prend en compte l'évolution au cours du temps du système global terrestre : enveloppes fluides (abordées en classe de seconde), enveloppes solides (définies en classe de première S) et êtres vivants.
Le monde vivant présente une unité structurale et fonctionnelle mais aussi une très grande diversité ; cette diversité lui permet de se maintenir globalement au cours du temps et de s'étendre dans l'espace. Ainsi,
la stabilité de la biosphère s'accompagne de la variabilité des espèces (évolution) ;
la stabilité de l'espèce s'accompagne de la variabilité des individus (procréation, génétique) ;
la stabilité de l'individu s'accompagne de la variabilité de certains de ses constituants (par exemple le système immunitaire).
Comprendre l'évolution biologique et géologique de la planète requiert la capacité d'identifier des moments remarquables dans l'histoire de la Terre, de les ordonner, d'évaluer leur âge et de mesurer les durées qui les séparent.
pour le samedi 8 septembre : sortie à la galerie d'anatomie comparée.
Objectifs :
Mobiliser les acquis des classes antérieures
La sortie doit servir de support à un questionnement à partir duquel sera traité un aspect du programme :
Activités :
Présentation du programme :.
Organiser la sortie à la galerie d'anatomie comparée.
Présenter les bacs blancs du samedi matin.
Organiser le travail en groupe (Page Web ou poster) à partir des sujets suivants :
I.1.1. Questions essentielles pouvant servir d’entrée dans le programme
· Comment la planète actuelle (avec ses habitants) s’est-elle construite au cours du temps ? Son fonctionnement a-t-il toujours été conforme à l’actuel ou s’est-il modifié au cours du temps ?
· Quels sont les événements majeurs qui jalonnent cette histoire ? Quand se sont-ils produits? Comment peut-on les dater ? Comment peut-on apprécier leur durée ?
· Sur quel(s) critère(s), notamment temporel(s), peut-on définir la stabilité ou la variabilité d’un individu, d’une chaîne de montagne, d’une molécule, d’une espèce, d’un domaine océanique…?
· Quelles sont les durées caractéristiques d’existence d’un individu, d’une chaîne de montagne, d’une molécule, d’une espèce, d’un domaine océanique…?
· Les modifications de la planète et de ses habitants sont-elles continues ou discontinues ?
I.1.2. Méthodes et supports envisageables
· Repérer sur une frise du temps les grands événements déjà abordés au cours des classes précédentes en sciences de la vie et de la Terre.
· Par une recherche documentaire, faire construire une frise du temps en y plaçant les événements couramment évoqués dans la presse de vulgarisation scientifique et faire naître le besoin d’une justification rigoureuse (ou d’une remise en cause) de cette présentation.
Parmi les événements clés intéressants, on peut citer sans les développer, les exemples suivants :
La formation de la Terre et sa différenciation
L’apparition de la vie
L’apparition de l’atmosphère oxydante
La mise en place de la tectonique des plaques
L’apparition de la cellule eucaryote
L’apparition de la première coquille (ou du premier squelette)
L’apparition du premier vertébré
L’apparition de la première plante ligneuse
L’apparition du premier être vivant aérien
L’apparition du premier Hominidé
· Par une recherche documentaire :
- faire
classer les grands événements biologiques et
géologiques selon leur durée, 
- faire naître un questionnement sur le mode
d’appréciation de la durée des
phénomènes. 
Discuter sur un exemple de la continuité ou discontinuité d’un phénomène selon l’échelle de temps utilisée pour le décrire.
Discuter sur un exemple de la stabilité ou de la variabilité d’un objet, d’un mécanisme, etc. en fonction de la durée de son observation.
Parmi les « objets » et « mécanismes » dont on peut apprécier la durée :
La planète Terre
Une chaîne de montagne
Une période glaciaire
Une espèce
Un individu
Une molécule
Une cellule
Une réaction métabolique
Le renouvellement du carbone de la biomasse
Une division cellulaire
Les technologies de l’information et de la communication pourront contribuer à l’enseignement de toutes les parties du programme, grâce aux possibilités d’acquisition et de traitement de données par ordinateur, de modélisation, de simulation et grâce aux ressources en ligne, notamment sur le réseau des sites institutionnels.
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Tableau de Heackel
Phylogène
I.2.
Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles
Phylogenèse – Évolution (3 semaines)
A partir d’un réinvestissement de la classe de seconde (les plans d’organisation, l’unité des constituants cellulaires et génétiques, l’origine commune des espèces) on aborde la biodiversité et la recherche de la parenté entre espèces (phylogenèse). L’Homme, avec ses caractéristiques particulières, est situé au sein du règne animal. On montre ensuite que les êtres humains actuels appartiennent à une même espèce. On date l’émergence de cette espèce en la resituant dans l’histoire de la Terre.
1ère séquence. date17-22/9
Problème scientifique :
Comment peut-on établir des relations de parenté entre les différents êtres vivants ?.
Objectifs :
Relier grâce à la notion d'évolution la stabilité de la biosphère à la variabilité des espèces
Construire un arbre phylogénique (correction)
Préciser les notions d'ancètre commun, de caractère homologue, d'état ancestral ou d'état dérivé
Activités :
Remobilisation rapide des acquis de seconde et de première.
Etude sommaire de stades embryonnaires de différents vertébrés.
Utilisation de pièces anatomiques pour établir les relations de parenté entre les vertébrés (galerie d'anatomie comparée).
Utilisation de logiciels permettant des comparaisons moléculaires entre les vertébrés (hémoglobine, myoglobine).
Utilisation de logiciels établissant des arbres phylogénétiques ( le site pour télécharger phylogène).
Lecture et critique d’arbres phylogénétiques.
Matériel nécessaire :
Tableau de Heackel
Phylogène
Vocabulaire :
homologue, phylogénie, arbre phylogénétique.
Résumé :
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       I). La reconstitution de
l’histoire évolutive des êtres vivants, actuels et
fossiles, repose sur la recherche de liens de parenté.
       
      A). Les caractéristiques cellulaires et moléculaires des êtres vivants traduisent une origine commune. 1). La cellule est l’unité d’organisation des organismes vivants. 2). L’ADN est le support moléculaire de l’information génétique. B). La recherche d’une parenté entre espèces ne prend en compte que des caractères homologues. 1). L’homologie de structures prises chez des organismes différents se définit : 
 2) Chez les vertébrés, la recherche de parenté s’appuie sur des caractères embryologiques, anatomiques et moléculaires. 
 3). Les arbres phylogénétiques traduisent les liens de parenté entre les êtres vivants. 
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Travail à la maison :
Apprendre sur le manuel de la p 30 à 33.
Voir le très beau site sur la phylogénie (en anglais mais...) avec de splendides images (tree of life project)
se tester sur l'ex 1 p 34.
ex 2 p 35.
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Logiciel Lignée Humaine
Phylogène
Squelette humain et crâne d'autre primates
2ème séquence. date24-29/9.
Problème scientifique :
Comment peut-on placer l'Homme parmi les êtres vivants ?.
Objectifs :
Préciser la place des animaux dans les êtres vivants
Préciser la place de l'Homme dans le règne animal
Préciser le caractère buissonnant de la lignée humaine
Préciser les relations entre les dfférent membres de la lignée humaine
Activités :
Se déplacer sur un arbre phylogénique (tree of life project)
Comparaisons chromosomiques et moléculaires Chimpanzé-Homme ; Gorille-Homme.
Comparaisons anatomiques entre l’Homme et le chimpanzé : étude des caractéristiques anatomiques en relation avec la station bipède. Voir les problèmes posés par l'arbre.
Matériel nécessaire :
Phylogène, connexion internet (tree of life project)
Squelette humain et crâne d'autre primates, aquarium, pointeur laser, transparents,marqueurs, rapporteur.
Crânes, appareil photo numérique, lecteur de cartes, logiciel Mesurim + crânes.
Vocabulaire :
eucaryote, vertébré, tétrapode, amniote, mammifère, primate, hominoïde, hominidé, homininé, Australopithèque, Homo, Homo erectus, Homme de Néanderthal, Homo sapiens.
Résumé :
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       C). Des caractères apparus successivement permettent de définir la place de l’homme dans le règne animal actuel. 1). L’homme partage de nombreux caractères dérivés avec d’autres êtres vivants. 
 2). Parmi les primates, l’homme est proche des grands singes. 
 II). L’évolution de la lignée
humaine est marquée par la coexistence de plusieurs
espèces fossiles à certaines périodes :
c’est une évolution buissonnante. 
       
      A). Les critères d’appartenance à la lignée humaine sont des caractères anatomiques et des traces d’activités culturelles. B). La lignée humaine et celle des chimpanzés partagent l’ancêtre commun le plus récent. C). Les espèces fossiles de la lignée humaine sont réparties en deux genres : Australopithecus et Homo. 1). Les Australopithèques ont acquis une bipédie permanente. 
 2). Le genre Homo, très diversifié, est caractérisé par une augmentation progressive de la capacité crânienne et une régression de la face. 
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Travail à la maison :
Apprendre sur le manuel de la p 48 à 51 & p 70 & 71.
ex 4 p 54.
Attention : réfléchir au caractère linéaire de l'ex 2 p78.
Préparer un contrôle
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Photocopies d'articles
Conférence de Langaney
Problème scientifique :
Comment l'évolution de l'Homo sapiens produit-elle l'Homme moderne?.
Objectifs :
Etablir l'homogénéité de l'espèce humaine et la variabilité de ces individus
Préciser les modalité de l'évolution et des migrations de l'Homo sapiens
Activités :
Etude de textes ou de documents audio. de Langaney, Luigi Luca Cavalli-Sforza, Paolo Menozzi et Alberto Piazza
Matériel nécessaire :
Photocopies d'articles ou travail sur le forum sur (Hélicobacter, origine africaine des australiens, mais aussi sur l'énigme de l'Homme de Flores)
Conférence de Langaney : Les bases génétiques de l'évolution humaine
Présentation PPT sur les migrations à l'origine de l'Homme moderne
Conférence de Dutrillaux : Origines et position de l'Homme dans l'évolution : la connexion chromosomique.
texte : la connexion chromosomique
si les liens ne permettent pas un téléchargement assez rapide aller sur canal U et chercher dans utls les noms des conférenciers.
Vocabulaire :
Résumé :
 III).
L’étude des fréquences alléliques dans les
populations humaines actuelles donne des informations sur
l’origine d’Homo sapiens. 
      
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Limites : les arguments liés aux données sur l’ADN mitochondrial ne sont pas au programme.
Travail à la maison :
Apprendre sur le manuel de la p 71 à 73.
ex 4 p 80.
contrôle .
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
ordinateurs, logiciels séquaid, anagène et phylogène
Cette partie du programme s'articule directement avec les acquis des classes de seconde et de première qu'elle complète (nature du matériel génétique et son expression, notion de mutant et de mutation, rôle de l'environnement dans l'élaboration du phénotype). Elle s'appuie sur des données récentes issues des études des génomes pour mettre en évidence deux des processus importants de leur évolution : formation de nouveaux allèles et formation de nouveaux gènes par mutation et duplication de gènes. Elle montre le rôle de la reproduction sexuée dans la stabilité du génome et dans sa variabilité.
1ère séquence. date 8-13/10
Problème scientifique :
Comment le génome des êtres vivants s'enrichit-il au cours de l'évolution ?
Objectifs :
Relier le polymorphisme actuel du génome d'une espèce aux mutation survenues dans le passé au sein des populations de l'espèce.
Activités :
Comparaison de séquences nucléotidiques et protéiques : comparaison de différents allèles d'un gène, comparaison des gènes d'une famille multigénique (hémoglobines et myoglobine, gènes homéotiques, etc.).
Utilisation de logiciels de traduction pour étudier les conséquences des mutations sur les protéines.
Matériel nécessaire :
Logiciels Anagène, Phylogène.
Vocabulaire :
génome, polymorphisme, mutation, substitution, addition, délétion, nucléotide, phénotypique, gène, duplication.
Résumé :
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       I) L'apport de l'étude des génomes : les innovations génétiques. A) Polymorphisme des espèces. Au sein d'une espèce, le polymorphisme des séquences d'ADN résulte de l'accumulation de mutations au cours des générations. Suivant leur nature et leur localisation, les mutations (substitution, addition ou délétion d'un ou de plusieurs nucléotides) ont des conséquences phénotypiques variables. B) Évolution du génome. Au sein du génome d'une espèce, les similitudes entre gènes (familles de gènes) sont interprétées comme le résultat d'une ou plusieurs duplications d'un gène ancestral. La divergence des gènes d'une même famille s'expliquent par l'accumulation de mutations. Dans certains cas, ces processus peuvent conduire à l'acquisition de gènes correspondant à de nouvelles fonctions. Les innovations génétiques sont aléatoires et leur nature ne dépend pas des caractéristiques du milieu.  | 
    
Limites : Les mécanismes à l'origine des mutations ou des duplications de gènes et l'étude des différents types d'ADN extragénique ne sont pas au programme.
Travail à la maison :
sur le manuel pages 96 à 99
exercice 1 p. 100.
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
2ème séquence. date15-20/10
Problème scientifique :
Comment la formule chromosomique d'une espèce est-elle maintenue au cours des générations ?
Objectifs :
Relier méiose et fécondation au maintien de la formule chromosomique de l'espèce.
Schématiser les étapes de la méiose.
Relier les anomalies de la formule chromosomique à une perturbation des évènement chromosomiques de la méiose (voir le site de l'académie de Reims).
Activités :
Étude de deux cycles biologiques : celui d'un mammifère et celui d'un champignon ascomycète.
Comparaison de caryotypes de cellules haploïdes et diploïdes.
Observations cytologiques d' événements de méiose et de fécondation.
Interprétation de caryotypes présentant une trisomie libre du chromosome 21.
Lien avec la conférence de Dutrillaux
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
Méiose, phase haploïde, phase diploïde, chromosome,gamète.
Résumé :
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       II) Les processus permettant stabilité et variabilité A) Méiose et fécondation participent à la stabilité de l'espèce. Chez les organismes présentant une reproduction sexuée, une phase haploïde et une phase diploïde alternent. La méiose assure le passage de la phase diploïde à la phase haploïde. Elle suit une phase de réplication de l'ADN et se compose de deux divisions cellulaires successives qui conduisent à la présence d'un lot haploïde de chromosomes par cellule fille. La fécondation rétablit la diploïdie en réunissant les lots haploïdes des gamètes d'une même espèce. Des perturbations dans la répartition des chromosomes lors de la formation des gamètes conduisent à des anomalies du nombre des chromosomes.  | 
    
Limites : L'étude de l'ovogenèse et de la spermatogenèse n'est pas au programme.
L'étude des cycles autres que ceux d'un mammifère et d'un champignon ascomycète n'est pas au programme.
Les mécanismes cellulaires et moléculaires de la fécondation ne sont pas au programme.
Les différentes étapes de la prophase de la première division de méiose ne sont pas au programme.
Travail à la maison :
exercices 2 & 3 p.127.
Apprendre sur le manuel de la p. 118 à 120
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Culture de Sordaria, élevage de drosophiles, microscopes, loupes binoculaires...
3ème séquence. date 22-27/10*toussaint*
Problème scientifique :
Comment méiose et fécondation participent-elles à la variabilité du génome, à l'unicité des individus ?
Objectifs :
Dégager les notion d'hétérozygote et d'homozygote, préciser donc les notions d'allèle de phénotype récessif ou dominant.
Schématiser le brassage interchromosomique.
Analyser un arbre généalogique.
Activités :
Analyse de résultats de test-cross chez un organisme diploïde (cas d'un et de deux couples d'allèles).
Matériel nécessaire :
élevage de drosophiles (voir aussi le site de simulation de croisement de drosophiles), microscopes, loupes binoculaires...
Vocabulaire :
brassage génétique, allélique, hétérozygotie, intrachromosomique, interchromosomique, locus.
Résumé :
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       B) Méiose et fécondation sont à l'origine du brassage génétique. La variabilité allélique se manifeste au sein de l'espèce par une hétérozygotie à de nombreux locus.  | 
    
Travail à la maison :
Apprendre sur le manuel de la p 140 à 141, I seulement.
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Culture de
Sordaria, élevage de drosophiles, microscopes, loupes
binoculaires...
Problème scientifique :
Comment schématiser, prévoir et vérifier les modalités des divisions de la méiose ?..
Objectifs :
Mettre en évidence le mécanisme de crossing-over grâce à Sordaria.
Activités :
Matériel nécessaire :
Culture de Sordaria,
élevage de drosophiles (voir aussi le site de simulation de croisement de drosophiles), microscopes, loupes binoculaires...
Vocabulaire :
crossing-over, prophase, anaphase.
Résumé :
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       La variabilité génétique est accrue par la réunion au hasard des gamètes lors de la fécondation et par les brassages intrachromosomique et interchromosomique lors de la méiose. Le brassage intrachromosomique, ou recombinaison homologue par crossing-over, a lieu entre chromosomes homologues appariés lors de la prophase de la première division de méiose. Le brassage interchromosomique est dû à la migration indépendante des chromosomes homologues de chaque paire lors de l'anaphase de la première division de méiose.  | 
    
Limites : Les mécanismes de crossing-over, les calculs de distance génique et les termes de post-réduction et de pré-réduction ne sont pas au programme.
Travail à la maison :
ex 3 (cor) p. 145 et 4 p. 146.
Apprendre sur le manuel de la p. 141 & 142, II & III
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
5ème séquence. date 19-24/11
Problème scientifique :
Comment une innovation génétique peut-elle se répendre dans une population?
Objectifs :
Relier mutation génétique (niveau d'organisation de l'individu) et évolution des espèces (niveau d'organisation de la société).
Activités :
Étude de l'exemple du paludisme et de la fréquence de l'allèle HbS de la globine ou du mélanisme de la phalène du bouleau. (voir les simulations en anglais de la fréquence d'un allèle au cours des générations : choisir NATURAL SELECTION)
Comparaison de molécules homologues de différentes espèces, ayant les mêmes propriétés. Exemple : les hémoglobines de mammifères.
Devenir possible au sein d'une population d'un allèle sélectivement neutre : simulation
Matériel nécessaire :
salle informatique
logiciel Populus
Vocabulaire :
Résumé :
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       III) Relations entre mécanismes de l'évolution et génétique. Les innovations génétiques peuvent être favorables, défavorables ou neutres pour la survie de l'espèce. - Parmi les innovations génétiques seules celles qui affectent les cellules germinales d'un individu peuvent avoir un impact évolutif. Les mutations qui confèrent un avantage sélectif aux individus qui en sont porteurs ont une probabilité plus grande de se répandre dans la population. - Des mutations génétiques peuvent se répandre dans la population sans conférer d'avantage sélectif particulier (mutations dites neutres).  | 
    
Limites : Les mécanismes de la dérive génique ne sont pas au programme
Travail à la maison :
ex. 2 p. 159.
Apprendre sur le manuel de la p. 156, I & II
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
6ème séquence. date 26/11-1/12.
Problème scientifique :
Comment certaines mutations peuvent-elles entrainer des modifications fondamentales ?
Objectifs :
Préciser l'influence de la chronologie et de la durée relative des étapes du développement d'un organisme.
Activités :
Quand l'évolution change le temps des êtres 01/1999 La Recherche JEAN CHALINE
Comparaison des caractères crâniens du foetus de Chimpanzé et du foetus humain.
Acquisition plus tardive du caractère opposable du pouce chez le Chimpanzé que chez l'Homme.
Comparaison de la durée du développement embryonnaire du système nerveux central de l'Homme et du Chimpanzé.
Matériel nécessaire :
manuel
Vocabulaire :
Résumé :
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       - Des mutations affectant les gènes de développement (notamment les gènes homéotiques) peuvent avoir des répercussions sur la chronologie et la durée relative de la mise en place des caractères morphologiques. De telles mutations peuvent avoir des conséquences importantes.  | 
    
Travail à la maison :
ex. 5 p. 160.
Apprendre sur le manuel de la p. 157, III
préparer le bac blanc --> samedi 10 décembre
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Si les outils de mesure des durées des phénomènes biologiques actuels sont relativement familiers des élèves, il n’en est pas de même de ceux qui permettent d’apprécier les événements longs (par rapport à l’échelle humaine) et anciens (par rapport à l’approche historique).
La mesure du temps au-delà des époques historiques se fait en interprétant des phénomènes géologiques et biologiques enregistrés dans les roches et les fossiles. Pour cela les géologues utilisent des outils de datation relative et absolue.
Selon son choix,
le professeur peut consacrer un bloc de deux semaines à
l’étude de ce chapitre ou le répartir sur une
durée équivalente dans d’autres chapitres. Il est
suggéré aux professeurs d’illustrer les
méthodes de chronologie relative et absolue à partir
d’exemples choisis dans les chapitres  « convergence
(subduction, collision) », « parenté entre
êtres vivants actuels et fossiles - phylogenèse –
évolution ». Quelle que soit la solution
pédagogique choisie, les objectifs cognitifs à atteindre
sont ceux énoncés ci-dessous. 
1ère semaine :
1ère séquence. date 3-8/12
Problème scientifique :
Comment évaluer le temps en géologie ?.
Objectifs :
Présenter les principes de datation relative en géologie
Les retrouver sur des exemples.
Activités :
Travail sur présentation PowerPoint en grande partie à partir de diapositives de Pierre Thomas
Datation relative d’événements à partir d’exemples et d’observations (voir le diaporama de Pierre Thomas de l'ens de Lyon):
sur le terrain (superposition, discordance et déformation des couches)
sur des échantillons (fossiles, minéraux)
sur des coupes géologiques (discordances, intrusions)
sur des photographies et des images à diverses échelles (discordances)
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
strate, pli, faille, minéral, discordance, sédimentation, intrusion, orogenèse, stratigraphique.
Résumé :
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       I). La datation relative permet d’ordonner chronologiquement des évènements géologiques. A). La disposition géométrique des structures résulte d’évènements qui se sont succédés au cours des temps géologiques. 1). Certaines conséquences de cette succession sont visibles à différentes échelles. 
 2). Cette disposition permet d’établir une relation d’ordre des objets et des phénomènes les uns par rapport aux autres. B). La datation relative repose sur plusieurs principes fondamentaux.1). Pincipe de superposition Une couche géologique est plus récente que celle qu’elle surmonte. 
 2). Principe de recoupement Une structure géologique qui en recoupe une autre est plus jeune que celle qu’elle recoupe. 
 3). Principe de continuité Une couche est de même âge en tous ses points. 4). Principe d’identité paléontologique Deux couches contenant les mêmes fossiles stratigraphiques sont de même âge. 
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Limites :
- Le détail des structures, leur inventaire exhaustif
et  les mécanismes de déformation ne sont pas au
programme
L’utilisation de ces principes pour
l’établissement de l’échelle stratigraphique
internationale n’est pas au programme. 
- La connaissance de l’échelle stratigraphique
internationale des temps géologiques n’est pas au
programme. 
- La reconstitution de l’histoire géologique
d’une région n’est pas au programme, on se limitera
à l’étude de successions simples
d’événements géologiques. 
Travail à la maison :
exercice 3 p. 183.
Apprendre sur le manuel de la p. 178-9, I
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
bac blanc du 10 décembre 2005 et correction
2ème semaine :
2ème séquence. date10-15/12
Problème scientifique :
Comment les technique de datation absolue nous fournissent-elles un chronomètre géologique et comment l'utiliser ?
Objectifs :
présenter le principe de la datation par l'étude de l'évolution des isotopes radioactif d'un élément.
Activités :
Calcul de l’âge d’une couche à partir de résidus de bois carbonisés (traces de peuplement, coulées volcaniques récentes ayant brûlé une végétation)
Utilisation de datations absolues K-Ar pour encadrer l’âge de gisements fossilifères d’hominidés dans les séries volcanosédimentaires du rift est-africain.
Retrouver l'âge des corps du système solaire en utilisant des rapports isotopiques de météorites et le logiciel de Jean-François Madre
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
Résumé :
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       II). La datation absolue permet de donner un âge à des évènements géologiques et d’en calculer la durée. La méthode de datation absolue est une méthode physique qui utilise le principe de radio-chronologie. A). Le carbone-14 à demi-vie courte, est utilisé pour dater des échantillons jusqu’à 35000 ans. 
 B). Le couple potassium/argon permet de dater des échantillons jusqu’à quelques centaines de millions d’années. 
 C). Le couple rubidium-stontium est utilisé pour dater des minéraux et des roches de quelques dizaines de millions d’années jusqu’à quelques milliards d’années. 
  Grâce à la datation relative et
à la datation absolue, on peut établir une échelle
stratigraphique internationale des temps géologiques.  
       | 
    
Limites :
La signification des rapports isotopiques initiaux n’est pas
au programme.
Travail à la maison :
ex. 2 p. 183.
Apprendre sur le manuel de la p. 179, II
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
 Remarque
: 
La  datation absolue des objets naturels en sciences de la
Terre est une illustration pratique du principe de la
décroissance radioactive étudié en sciences
physiques et de la fonction exponentielle étudiée en
mathématiques : une coordination entre les enseignants des
disciplines scientifiques pourra être développée
à ce sujet.  
Les notions sur la structure du globe et la convection du manteau, les connaissances sur les plaques lithosphériques et leur cinématique, certains processus magmatiques ont été acquis en classe de première. Les principales caractéristiques de la convergence introduites en première sont réinvesties pour traiter les phénomènes liés à la convergence des plaques.
La convergence lithosphérique est caractérisée :
par le rapprochement de repères fixés aux plaques,
par une destruction de surface lithosphérique,
par la formation de reliefs.
1ère semaine :
1ère séquence. date 17-22/12*noël*
Problème scientifique :
Comment des signes géologiques permettent-ils de dégager la marque d'une convergence lithosphérique ?
Objectifs :
Retrouver les signes d'une convergence lithosphérique, la mettre en évidence et quantifier son importance.
Activités :
Analyse de documents (cartes, coupes, base de données sismiques, photographies) permettant de dégager les principales caractéristiques des marges actives actuelles :
- fosse océanique,
 - chaîne de montagnes,
 - arc magmatique,
 - prisme d’accrétion,bassin arrière-arc.
 On exclura tout document relatif à la gravimétrie.
Construction de plan(s) de Wadati/Benioff à partir des profondeurs des foyers des séismes.
À partir des densités moyennes de la croûte océanique et du manteau lithosphérique, calcul de la densité moyenne de la lithosphère océanique en fonction de son épaisseur et de son âge. Comparaison avec la densité de l’asthénosphère
Matériel nécessaire :
sismolog.
Vocabulaire :
convergence, subduction, marge active, plan de Bénioff.
Résumé :
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       I). La convergence des plaques
lithosphériques aboutit à la disparition de la
lithosphère océanique par subduction. (mais
la subduction est elle-même un moteur de la convergence)
      
       
      A). La subduction s’accompagne de phénomènes dynamiques caractérisant une marge active. 1). La lithosphère océanique s’enfonce sous une plaque lithosphérique océanique ou une plaque lithosphérique continentale. 2). Une zone de subduction est marquée par des reliefs et des anomalies dans la répartition du flux thermique. a). La fosse océanique, relief fortement négatif, se situe à la frontière des plaques lithosphériques. 
 b). Parallèlement à la fosse, des reliefs positifs se forment sur la plaque lithosphérique chevauchante. 
 3). Le raccourcissement imposé par la convergence des plaques lithosphériques provoque des déformations à leur frontière. 
 4). Le plongement de la lithosphère océanique dans l’asthénosphère génère de nombreux séismes. 
 
  | 
    
Limites
:  
Les caractéristiques gravimétriques des zones de
subduction ne sont pas au programme. 
L’étude exhaustive de la diversité des structures et des fonctionnements des zones de subduction n’est pas au programme. On se limite à la distinction entre subduction sous une marge continentale et subduction intra-océanique.
Travail à la maison :
ex. 2(corrigé) et 3 p. 233.
Apprendre sur le manuel de la p. 226-7, I & II
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
microscopes
polarisants échantillons et lames minces andésite,
rhyolite, granitoïde, métabasaltes ou métagabbros,
schiste bleu, éclogite 
2ème semaine :
Problème scientifique :
Comment les roches de la lithosphère enregistrent-elles les conséquences de la subduction ?
Objectifs :
préciser l'origine des magmas du volcanisme de subduction (voir graphique de fusion des roches) ;
préciser le métamorphisme de subduction.
distinguer les subductions de type Pérou des subductions de type Mariannes, caractérisations et conséquences.
Activités :
Etude (texture, composition) de roches magmatiques : volcaniques (andésite, rhyolite) et plutoniques (granitoïde).
Observation des minéraux et des structures minérales témoignant de transformations minéralogiques dans les métabasaltes ou métagabbros de la croûte océanique subduite : minéraux typiques des zones de subduction (glaucophane, grenat, jadéite).
Utilisation de grilles pétrogénétiques pour retrouver les conditions d’apparition de ces minéraux.
Matériel nécessaire :
microscopes polarisants échantillons et lames minces andésite, rhyolite, granitoïde, métabasaltes ou métagabbros, schiste bleu, éclogite
Vocabulaire :
Résumé :
| 
       C). La subduction génère une importante
activité magmatique directement liée à des
phénomènes métamorphiques.  
      1). Les roches de la plaque lithosphérique subduite se transforment au cours de réactions métamorphiques. 
 2). La genèse du magma des zones de subduction est la conséquence de la déshydratation de la plaque lithosphérique plongeante. 
 3). Le refroidissement de ce magma aboutit à la mise en place de roches magmatiques. 
  | 
    
Limites :
Les caractéristiques chimiques des séries magmatiques
et la diversité des dynamismes éruptifs ne sont pas au
programme.  
Travail à la maison :
ex. 4 p 234.
Apprendre sur le manuel de la p. 227-8, III
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Cartes géologiques
3ème semaine :
I.5.2. Convergence et collision continentale
La collision résulte de la convergence de deux lithosphères continentales. Elle fait suite en général à une subduction et conduit à la formation d’une chaîne de montagnes. Ces phénomènes sont abordés à partir de quelques aspects de la géologie des Alpes franco-italiennes. En aucun cas il ne s’agit d’une étude exhaustive de la chaîne ou de sa formation.
3ème séquence. date 14-19/1
Problème scientifique :
Comment la subduction peut-elle entraîner la rencontre de masses continentales ?
Que se produit-il lors de cette rencontre ? Subduction continentale, collision.
Objectifs :
Mise en évidence de la collision.
Les indices d'une collision.
Activités :
Reconnaissance et étude (terrain, coupes, photographies) des indices d’une subduction et d’une collision :
- roches, structures minéralogiques portant les traces de la subduction
 - pour revoir les minéraux impliqués et les autres à l'échelle de l'échantillon et à celle de la lame mince (en lumière polarisée ou pas), le web minéral
 - plis, failles et charriages traces de la collision.
 - les différents types de failles.
 Mise en évidence de l’épaississement à partir de l’analyse de profils sismiques levés au travers de chaînes de montagnes.
Reconstitution de l'histoire des Alpes
Etude de cartes.
Matériel nécessaire :
Cartes géologiques
Vocabulaire :
bloc basculé, collision continentale, charriage.
Résumé :
| 
       A). Dans une chaîne de collision, on retrouve des marqueurs d’un ancien domaine océanique. 1). Des structures caractéristiques d’une marge passive témoignent de l’ouverture d’un océan : 
 2). Des ophiolites, témoins d’une ancienne lithosphère océanique, affleurent. 
 B). Dans une chaîne de collision, certaines roches renferment des associations minéralogiques témoins d’une subduction. C). Dans ce type de chaîne de montagnes, des structures compressives témoignent de la collision de deux plaques continentales après fermeture de l’océan. 1). Plis, failles inverses, nappes de charriage, sont des conséquences du raccourcissement crustal. 2). Ce raccourcissement provoque un épaississement crustal important. 
  | 
    
Limites :
Les mécanismes de l’obduction ne sont pas au programme.
Le détail des structures, leur inventaire exhaustif et les
mécanismes de déformation ne sont pas au programme 
Travail à la maison :
ex. 2&3 p.263.
Apprendre sur le manuel de la p. 254-5, I & II
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
4ème semaine :
4ème séquence. date 21-26/1
Problème scientifique :
Comment rendre compte de la structure d'une chaîne de montagne ?
Objectifs :
Utiliser les notions de subduction et de collison pour rendre compte de la structure d'une chaîne de montagne (exemple des Alpes, cours de Dumont, profil ecors).
Dresser un bilan de la dynamique de la lithosphère.
Activités :
Sites à visiter : conférence sur la subduction , sur les chaînes de montagnes.
La fin de ce chapitre est l’occasion de dresser un rapide bilan de la dynamique de la lithosphère, de l’ouverture océanique à la naissance d’une chaîne de montagnes.
Matériel nécessaire :
cartes géologiques de Sisteron, de Nice (bassin molassique, déformations), stéréoscopes, photos aériennes)
Vocabulaire :
Résumé :
| 
       D). Dès sa formation, une chaîne de collision subit une évolution qui se poursuit tardivement. 
 III). La lithosphère océanique a une évolution spatio-temporelle A). Elle se forme au niveau des dorsales par accrétion. B). Elle disparaît dans les zones de subduction en contribuant à générer de la croûte continentale. C). Associée à la lithosphère
continentale, elle participe à la formation des chaînes de
collision. 
       | 
    
Limites :
Les processus d’évolution tardive des chaînes
sont simplement évoqués ; ils ne sont pas au programme et
ne feront pas l’objet d’une question au baccalauréat.
 
Travail à la maison :
ex. 4 p. 264.
Apprendre sur le manuel de la p. 255-6, III
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
souris mâles et femelles à disséquer
1ère semaine :
Les
mécanismes cellulaires de la méiose et de la
fécondation sont apparus au cours du temps en association avec
des phénomènes physiologiques et comportementaux
(reproduction sexuée et sexualité). On aborde les
problèmes en se plaçant dans la perspective d’une
étude développementale : dans le prolongement de
l’étude du génotype au phénotype du
programme de première S, on envisage les mécanismes en
jeu dans la réalisation du phénotype sexuel à
partir du génotype. Les notions étudiées en classe
de première sur les caractéristiques d’un
système de régulation à propos de la
glycémie sont réinvesties pour l’étude
d’une régulation plus complexe (trois niveaux de
régulation : gonades, hypophyse, hypothalamus). Cette
étude permet d’aborder les notions de neurohormone
sécrétée par l’hypothalamus, de
rétroactions hormonales, de cycle menstruel, de puberté
et de ménopause. Les Hominidés se différencient
des autres mammifères par une dissociation partielle entre
sexualité et reproduction. La connaissance des mécanismes
régulateurs du cycle menstruel permet la maîtrise de la
procréation qui par certains de ses développements pose
des problèmes éthiques.
Problème scientifique :
Comment devient-on mâle ou femelle chez les mammifères placentaires ?
Objectifs :
Caractériser les sexes aux différents niveaux de l'organisation du vivant.
Préciser le rôle du chromosome Y. (site sur la cartographie du génome)
Percevoir les différentes étapes de la mise en place des structures et de la fonctionnalité des appareils mâles et femelles.
Activités :
Dissection de l'appareil génital de la souris mâle et femelle.
Exploitation de données concernant l'évolution des phénotypes sexuels mâle et femelle au cours du développement du foetus.
Matériel nécessaire :
souris mâles et femelles à disséquer
Vocabulaire :
placentaire, viviparité, gène Sry, protéine TDF, hormone antimullerienne, puberté, testostérone, œstrogène, axe gonadotrope.
Résumé :
| 
       Procréation La reproduction sexuée (méiose, fécondation) apparaît dès les eucaryotes unicellulaires. Dans le groupe des vertébrés chez les mammifères placentaires, elle se caractérise par l'acquisition de la viviparité. I) Du sexe génétique au sexe phénotypique. Chez les mammifères les structures et la fonctionnalité des appareils sexuels mâle et femelle sont acquises en quatre étapes au cours du développement : - 1ère étape : stade phénotypique indifférencié. Mise en place d'un appareil génital indifférencié dont la structure est commune aux deux sexes (génétiquement XX et XY). - 2ème étape : du sexe génétique au sexe gonadique. 
 - 3ème étape : du sexe gonadique au sexe phénotypique différencié. La mise en place du sexe phénotypique mâle se fait sous l'action des hormones testiculaires et de l'hormone antimullerienne. Celle du sexe phénotypique femelle s'effectue en absence de ces hormones. - 4ème étape : la puberté. L'acquisition de la fonctionnalité des appareils sexuels mâle et femelle et des caractères sexuels secondaires se fait sous le contrôle des hormones sexuelles (testostérone chez le mâle, œstrogènes chez la femelle). II) Régulation physiologique de l'axe gonadotrope : intervention de trois niveaux de contrôle  | 
    
Limites : Seule la reproduction sexuée chez les mammifères placentaires est au programme.
Travail à la maison :
exercices n° 1 page 288 2 & 3 page 289.
Apprendre sur le manuel de la p. 278 à 280
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
lames de testicules, microscopes.
Bac blanc 
2ème semaine :
2ème séquence. date 4-9/2
Problème scientifique :
Comment l'aptitude à la reproduction est-elle assurée chez l'homme ?
Objectifs :
Préciser les éléments du système de régulation.
Préciser les conditions du fonctionnement du testicule. Rétrocontrôle négatif.
Activités :
Observations microscopiques de spermatozoïdes et de coupes de testicules de mammifère.
Étude comparée des variations des concentrations plasmatiques de testostérone et de gonadostimulines.
Établissement du schéma fonctionnel du système de régulation de la testostéronémie.
Matériel nécessaire :
lames de testicules et microscopes
Vocabulaire :
hypothalamus, gonadostimuline, hypophyse, FSH, LH, GnRH, neurohormone, rétroaction négative .
Résumé :
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       A) Chez l'homme - Activité testiculaire. Les testicules produisent des spermatozoïdes et de la testostérone de manière continue de la puberté jusqu'à la fin de la vie. L'homéostat de la testostéronémie est indispensable à la fonctionnalité de l'appareil sexuel mâle. - Contrôle par l'hypothalamus. La sécrétion de testostérone ainsi que la production de spermatozoïdes sont déterminées par la production continue des gonadostimulines hypophysaires -FSH et LH- induite par la sécrétion pulsatile de GnRH, neurohormone hypothalamique. La GnRH est sécrétée sous l'influence de stimulus d'origine interne ou externe. La testostéronémie est détectée en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire. La testostérone exerce sur ce complexe une rétroaction négative : ainsi, la testostéronémie est constante.  | 
    
Travail à la maison :
ex. 1 p. 308 et 2 p. 309.
Apprendre sur le manuel de la p. 304 à 306
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Coupes d'ovaires et d'utérus, micoscopes.
3ème semaine :
3ème séquence. 
  date 5-16/2 
Problème scientifique :
Comment l'aptitude à la reproduction est-elle assurée chez la femme ?
Objectifs :
Préciser les conditions de fonctionnement de l'ovaire. Rétrocontrôle négatif et rétrocontrôle positif.
Activités :
Observation microscopiques de coupes d'utérus.
Observation microscopiques de coupes d'ovaires (voir la mise au point parue dans la revue Nature du jeudi 11 mars 2004) .
Observation d'encéphales de mammifères permettant la localisation de la région hypothalamique et de l'hypophyse.
Analyses d'expériences relatives au rôle endocrine des ovaires et au contrôle exercé par le complexe hypothalamo-hypophysaire (vidéos, logiciels…).
Études des courbes montrant le synchronisme des variations des concentrations plasmatiques d'hormones ovariennes et hypophysaires au cours du cycle menstruel.
Exploitation de résultats de castrations, greffes, injections.
Matériel nécessaire :
Coupes d'ovaires et d'utérus, micoscopes.
Vocabulaire :
complexe hypothalamo-hypophysaire, ménopause, nidation, cycle utérin, cycle ovarien, progestérone, ovulation, rétroaction positive.
Résumé :
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       B) Chez la femme Le complexe hypothalamo-hypophysaire détermine et règle de façon cyclique, de la puberté à la ménopause, la sécrétion des hormones ovariennes, ce qui a pour conséquence le fonctionnement cyclique des organes cibles de ces hormones. Cette coordination aboutit à réunir les conditions optimales d'une fécondation et d'une nidation. - Cycle utérin : modifications structurales et fonctionnelles permettant l'implantation de l'embryon. - Cycle ovarien : l'évolution cyclique des follicules ovariens entraîne la sécrétion également cyclique des oestrogènes et de la progestérone. Les organes cibles de ces hormones, utérus en particulier, évoluent donc aussi de façon cyclique. - Contrôle par l'hypothalamus : cette évolution est sous le contrôle de la sécrétion des gonado-stimulines hypophysaires --FSH et LH- elle-même permise par la sécrétion pulsatile de GnRH, neurohormone hypothalamique qui comme chez l'homme est sécrétée sous l'influence de stimulus d'origine interne ou externe. L'événement majeur du cycle est la libération brutale de LH, qui provoque l'ovulation. Le caractère cyclique de la sécrétion des gonadostimulines est lié à des rétroactions négatives et positives entre ovaire et complexe hypothalamo-hypophysaire (mise en jeu d'un servo-mécanisme).  | 
    
Travail à la maison :
ex. 1 p. 332 et 2 p. 333..
préparer le bac blanc.
Apprendre sur le manuel de la p. 326 à 327, I & II
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
18-23/2 Semaine des bacs blancs *hivers*
4ème semaine :
Problème scientifique :
Comment la fécondation et la nidation sont-elles rendues possibles ?
Objectifs :
Relier les conditions permettant la rencontre des gamètes et la poursuite de la gestation avec la communication hormonale.
Activités :
Observation d'électronographies de glaire cervicale.
Utilisation de tests de grossesse.
Analyse de documents concernant des contraceptifs et des contragestifs oraux (RU 486) et la pilule du lendemain.
Réalisation de schémas fonctionnels.
Matériel nécessaire :
salle informatique
Vocabulaire :
gamète, glaire cervicale, trompe utérine, hCG, corps jaune, muqueuse utérine.
Résumé :
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       III) Rencontre des gamètes et début de grossesse . La rencontre des gamètes est conditionnée au moins en partie par la qualité de la glaire cervicale. La fécondation a lieu dans le tiers supérieur des trompe utérine et n'est possible que pendant une brève période après l'ovulation. Après fécondation et nidation, la sécrétion de l'hormone hCG par le tout jeune embryon permet la poursuite de l'activité du corps jaune et, par conséquent, la sécrétion de progestérone indispensable au maintien de la muqueuse utérine au début de la grossesse.  | 
    
Travail à la maison :
exercice 6 p. 336.
Apprendre sur le manuel de la p. 327-8, III
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
 
5ème semaine :
5ème séquence. date 17-22/3
Problème scientifique :
Comment le comportement sexuel est-il contrôlé par l'activité des gonades ?
Objectifs :
Mettre en relation les comportement sexuels et la production d'hormones sexuelles
Activités :
Analyse de documents
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
Résumé :
| 
       IV) Aspect comportemental. Il existe une relation directe entre comportement sexuel et sécrétion hormonale. Chez les mammifères non hominidés, l'acceptation du mâle par la femelle est déterminée par la sécrétion d'œstrogènes (œstrus). Chez le mâle, le comportement de rut est dépendant de la sécrétion de testostérone et des stimulus émis par la femelle. Dissociation entre hormones et comportement sexuel chez l'Homme qui est capable de maîtriser sa procréation. Son comportement sexuel est partiellement dissocié de son activité hormonale.  | 
    
Travail à la maison :
exercice 5 p. 335.
Apprendre sur le manuel de la p. 328, IV
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
6ème semaine :
6ème séquence. date 24-29/3
Problème scientifique :
Comment la connaissance des mécanismes de la procréation a-t-elle rendu possible son contrôle ?
Objectifs :
Montrer que la connaissance des mécanismes de la procréation permet chez l'Homme, un découplage partiel de l'acte sexuel et de la transmission de la vie.
Activités : procréation médicalement assistée
Suite à la grève, quelques exercices pour préparer ce thème : la pilule du lendemain, documents du livre de la page 338 à 347.
Analyse de documents concernant des procréations médicalement assistées.
Analyse de textes relatifs aux problèmes éthiques liés aux progrès médicaux dans la maîtrise de la reproduction humaine
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
contraceptif, fœtus, IVG thérapeutique, insémination artificielle, FIVETE, ICSI.
Résumé :
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       V) Maîtrise de la procréation. A) Régulation des naissances La contraception hormonale féminine s'appuie sur l'ensemble des connaissances acquises sur la régulation hormonale de la physiologie sexuelle. La contraception hormonale masculine est encore à l'état de recherche. Le couple peut utiliser d'autres moyens contraceptifs pour empêcher la rencontre des gamètes ou l'implantation de l'embryon. B) Aide médicalisée à la procréation Le suivi de la grossesse Pendant toute la grossesse la femme et son fœtus sont médicalement surveillés grâce à différents moyens d'investigation (analyses sanguines, échographies et si des doutes apparaissent, amniocentèse ou choriocentèse pour dépister une anomalie grave du fœtus). Dans le cas de la détection d'une anomalie grave, diverses mesures sont mises en oeuvre qui peuvent aller jusqu'à proposer une IVG thérapeutique. Infertilité et procréation médicalement assistée : Différentes techniques médicales peuvent apporter des solutions : insémination artificielle, FIVETE, ICSI.  | 
    
Travail à la maison :
exercice 1 p. 354.
préparer un contrôle sur la procréation (type I)
Apprendre sur le manuel de la p. 348 à 350
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
Les défenses immunitaires sont capables de distinguer les cellules et molécules d'un individu des éléments étrangers ou qui le sont devenus. Elles sont capables d'éliminer ces éléments étrangers à l'organisme.
Déjà étudiées en classe de 3ème, les réactions immunitaires innées font partie des connaissances des élèves et ne sont pas développées en dehors de leur action de coopération lors des phases effectrices des réactions immunitaires acquises. Leur importance est cependant rappelée.
Les réactions immunitaires acquises sont propres aux vertébrés, elles impliquent reconnaissance acquise et mémoire. Leur étude est abordée à partir d'un exemple, le SIDA, qui sert de support à des généralisations sur les aspects fondamentaux du fonctionnement du système immunitaire.
Les notions et contenus du programme ont été rédigés de manière exhaustive pour souligner leurs limites, dans la mesure où l'étude du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et du SIDA servent de support à l'étude de l'immunologie.
Cette partie, en prolongement de la première S, permet de réfléchir sur le phénotype (l'adaptabilité et la variabilité du système immunitaire) et sur son évolution au cours du temps, résultat de l'interaction entre le génotype et l'environnement. Cette variabilité du système immunitaire assure l'intégrité et donc la stabilité des organismes.
1ère semaine :
Problème scientifique :
Comment le SIDA a-t-il constitué en quelques années une menace majeure pour la santé publique ?
Objectifs :
Présenter l'épidémie, la spécificité de la maladie
Activités :
Étude de documents concernant le VIH et le SIDA (à différents niveaux d'organisation du vivant).
Établir un graphique sur l'évolution du nombre de LT4
Travail de groupe à l'oral sur la présentation de l'épidémie, du virus, de la maladie.
Euro HIV, Institut de Veille Sanitaire en particulier pour cette année : bulletin du 29 novembre 2005 voir aussi : bulletin du 2 juillet 2002
Matériel nécessaire :
- manuels
Vocabulaire :
système immunitaire, SIDA, VIH, rétrovirus, Lymphocyte T4, monocyte, macrophage, ganglion lymphatique,CD4, transcriptase inverse, séropositif, lymphocyte T cytotoxique, maladie opportuniste.
Résumé :
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       I). Le SIDA, syndrome
d'immunodéficience acquise, est provoqué par un virus qui
affaiblit les défenses de l'organisme.
       
      A). Le virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH, est un rétrovirus. 1). Le virus infecte spécifiquement des cellules du système immunitaire. 
 2). La reproduction du VIH dans des cellules immunitaires prépare sa propagation. 
 B). Les différentes phases de l’infection par le VIH traduisent différents aspects de la réponse immunitaire. 1). La première phase ou primo-infection, fait suite à la contamination par le VIH. 
 2). La deuxième phase qualifiée de phase asymptomatique, se traduit par la mise en place des réponses immunitaires. 
 3). La troisième phase ou phase symptomatique, est qualifiée de SIDA déclaré. 
  | 
    
Limites : L'étude des protéines membranaires - ancrages du virus autres que le CD4- n'est pas au programme.
Limites : la nature, l'origine de l'enveloppe virale et les mécanismes d'entrée, de prolifération, de libération du virus ne sont pas au programme.Les tissus cibles du VIH autres que le système immunitaire ne sont pas au programme.
Travail à la maison :
ex. 1, 2 p. 384-5.
Apprendre sur le manuel de la p. 374 à 376
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
2ème semaine :
2ème séquence. date 7-12/4
Problème scientifique :
Comment , alors que les cellules cibles du VIH sont principalement des lymphocytes T4, monocytes et macrophages,levirus du SIDA provoque-t-il un dysfonctionnement de tout le système immunitaire ?
Objectifs :
Mettre en place les éléments essentiels à la compréhension des processus permettant la défence de l'organisme
Comprendre les perturbations apportées par l'infection du VIH-1
Activités :
Interprétation de données portant sur la caractérisation à l'aide de la technique du Western Blot.
Utilisation de banques de données permettant d'étudier les séquences d'acides aminés correspondant aux différentes parties des anticorps.
Utilisation de logiciels de modélisation moléculaire montrant les anticorps et la réaction antigène-anticorps.
Observation des lymphocytes en microscopie photonique et électronique.
Comparaison lymphocyte B et plasmocyte au microscope électronique.
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
anticorps, milieu extracellulaire,antigène,immunoglobuline, complexe immun, cellule phagocytaire, phagocytose, lymphocyte B, plasmocyte, clone, lymphocyte B mémoire.
Résumé :
| 
      
      II).
Le maintien de l’intégrité de l’organisme
fait intervenir de façon coordonnée des cellules et des
molécules particulières. 
       A). Les anticorps sont des protéines participant à l’intégrité du milieu extracellulaire. 1). Les anticorps, immunoglobulines circulant dans le milieu extracellulaire, sont spécifiquement dirigés contre les antigènes. 
 2). Les anticorps sont produits par les plasmocytes issus de la différenciation de certains lymphocytes, les lymphocytes B. 
 3). La défense de l’organisme associe des mécanismes d’immunité innée et d’immunité acquise. 
  | 
    
Limites : Les mécanismes d'élimination sont limités à la phagocytose.
Limites : La mise en jeu des protéines du complément est hors programme.
Travail à la maison :
ex. 3 p 385
Apprendre sur le manuel de la p. 402-3, I
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
matériel pour le test de type ELISA et test d'Ouchterlony
3ème semaine :
  3ème séquence. 
  date 14-19/4 *printemps*
Problème scientifique :
Comment , alors que les cellules cibles du VIH sont principalement des lymphocytes T4, monocytes et macrophages,levirus du SIDA provoque-t-il un dysfonctionnement de tout le système immunitaire ? (suite)
Objectifs :
Mettre en place les éléments essentiels à la compréhension des processus permettant la défence de l'organisme
Comprendre les perturbations apportées par l'infection du VIH-1
Activités :
Réalisation d'un test de type ELISA.
Interprétation des résultats d'ELISA avec Mesurim et Excel doc 1, 2, 3, 4
Expériences montrant la formation d'un complexe antigène-anticorps : test d'Ouchterlony.
Observation de lymphocytes T cytotoxiques en présence de cellules cibles.
Documents pages 398-9 et 400-1
Matériel nécessaire :
matériel pour le test de type ELISA et test d'Ouchterlony
Vocabulaire :
Résumé :
      
  | 
    
Limites : L'étude des étapes de sélection, multiplication, différenciation, intervention des lymphocytes T4 n'est pas au programme. En particulier, l'étude de la nature des récepteurs T et des mécanismes de présentation des peptides antigéniques par les cellules présentatrices de l'antigène n'est pas au programme. Le rôle du CMH est hors programme.
Limites : Les mécanismes et les modalités de l'activation des lymphocytes T4, en particulier la présentation de l'antigène par les cellules présentatrices ne sont pas au programme .
Travail à la maison :
ex. 2 p. 407 et 4 p. 408 
Préparer le contôle
Apprendre sur le manuel de la p. 403, II & 
  III 
  
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
4ème semaine :
Problème scientifique :
Comment s'organise la lutte contre le SIDA ?
Objectifs :
Présenter les difficultés rencontrées dans la tentative d'élaboration d'un vaccin.
Activités :
Étude d'un document sur la mémoire immunitaire et celui-là peut-être aussi...
Étude de documents concernant une vaccination antivirale.
Article de Pierre Sonigo sur la vaccination contre le SIDA
Corriger une représentation schématique du système immunitaire : quelles modifications apporter à ces schémas fontionnels pour les adapter à vos connaissances et éclaircir le dysfonctionnement du système immunitaire provoqué par le VIH ?
Représenter les perturbations apportées par l'infection du VIH.
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
Résumé :
| 
       III). Le phénotype immunitaire, en
perpétuelle évolution, dans un environnement changeant,
assure le maintien de l’intégrité de
l’organisme. 
      
      A). Le phénotype immunitaire résulte d’interactions entre génotype et environnement. 1). Le phénotype immunitaire correspond au
répertoire immunitaire d’un individu à un moment de
sa vie. 
      2). Le répertoire immunitaire est
caractérisé par l’ensemble des récepteurs
des lymphocytes B et des lymphocytes T, d’une extrême
diversité. 
      
 3). Le phénotype immunitaire évolue au cours de
la vie, avec l’environnement. 
      
 4). Les différents mécanismes
d’accroissement de la variabilité du phénotype
immunitaire contribuent à préserver
l’intégrité de l’organisme. 
      B). La vaccination fait évoluer artificiellement le phénotype immunitaire. 1). La vaccination repose sur l’existence d’une
mémoire immunitaire. 
      
 2). Dans le cas du SIDA, la mise au point d’un vaccin
est rendue particulièrement difficile par les caractères
du VIH. 
      
  | 
    
Limites : L'étude des différents types de vaccins n'est pas au programme.
Limites : Les causes de diversité et de formation des clones de lymphocytes B et T ne sont pas au programme. Les mécanismes de la délétion de clones autoréactifs ne sont pas au programme.
Travail à la maison :
Préparer le contrôle.
Apprendre sur le manuel de la p. 418 à la fin
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
L’aspect continu ou discontinu des processus biologiques et géologiques dépend de l’échelle de temps à laquelle on les observe. Ainsi, l’espèce humaine observée à l’échelle de la durée de vie de ses individus est stable, alors que l’étude de la lignée humaine introduit l’existence de discontinuités. De même une série sédimentaire, sans lacune, est un enregistrement continu du temps écoulé entre la base et le sommet du dépôt. Elle est pourtant formée d’un empilement de couches successives séparées par des discontinuités traduisant des changements environnementaux, chaque couche pouvant représenter une durée différente indépendante de son épaisseur.
1ère semaine :
1ère séquence. date 12-17/5
Problème scientifique :
Comment l'histoire de la biosphère peut-elle être mise en relation avec l'histoire géologique de la planète ?
Objectifs :
Montrer l'existence d'une corrélation entres des évènements affectant le monde vivant et des évènements planétaires.
Activités :
Repérage des crises en analysant des indices sédimentologiques et paléontologiques dans des colonnes stratigraphiques .
Exemple de l’extinction des dinosaures, des ammonites et de la majorité des foraminifères planctoniques.
La crise Crétacé-Tertiaire par Planet-Terre
Les grandes extinctions et les grandes émergences de Jean-Jacques Jaeger.
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
Résumé :
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       A l’échelle des temps géologiques des modifications brutales et globales liées à des événements planétaires affectent le monde vivant : ce sont les crises. Elles alternent avec des périodes plus longues de relative stabilité. I) La limite Crétacé-Tertiaire : un événement géologique et biologique majeur La limite Crétacé-Tertaire (il y a 65 millions d’années) est caractérisée par l'extinction massive et rapide d'espèces et de groupes systématiques des milieux continentaux et océaniques. Certains groupes survivent à la crise, ils se diversifient rapidement en occupant toutes les niches écologiques. L'origine de ces événements pourrait être la conjonction de deux phénomènes géologiques. Le premier est lié à la dynamique de la planète et correspond notamment aux conséquences de la mise en place des trapps du Deccan ; le second est associé à la chute d'un astéroïde dont le cratère de Chixulub est la trace.  | 
    
Travail à la maison :
ex 3 p205.
Apprendre sur le manuel de la p. 200-1, I & II
Matériel nécessaire pour la séance suivante :
2ème semaine :
2ème séquence. date 19-24/5
Problème scientifique :
Comment les extinctions massives, telles que celle du K-T, ont-elles pu marquer l'histoire de la Terre ?
Objectifs :
Relier des extinctions massives en les quantifiant avec des phénomènes planétaires. voir ( Un hypothétique impact de météorite au nord-ouest de l'Australie il y a 250 millions d'années aurait causé la plus grande extinction d'espèces)
Présenter l'influence de l'Homme sur l'évolution future de la planète.
Activités :
Analyse de documents relatant les conséquences à plus ou moins long terme du comportement humain sur la préservation ou la destruction de l'environnement.
Matériel nécessaire :
Vocabulaire :
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Résumé :
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       II) Les crises biologiques, repères dans l’histoire de la Terre. Au cours de l’histoire de la Terre, les phénomènes comme la crise Crétacé-Tertiaire ont un caractère exceptionnel. Ils ont une influence majeure sur l’évolution de la biosphère. Durant les 500 derniers millions d'années sont survenues plusieurs crises majeures pour lesquelles des extinctions biologiques massives sont corrélées à : 
 Produit récent de l'évolution biologique, l'Homme a les moyens d’avoir une influence sur l’avenir de la planète. Changements géologiques et modifications de la biosphère sont interdépendants.  | 
    
Travail à la maison :
Apprendre sur le manuel de la p. 202, III
Fin des cours.