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Structure, composition et dynamique de la Terre 10 semaines

Structure et composition chimique de la Terre interne (durée indicative : 3 semaines)

 

La lithosphère et la tectonique des plaques (durée indicative : 2 semaines)

 

Divergence et phénomènes liés (durée indicative : 3 semaines)

 

La machinerie thermique de la Terre (durée indicative : une semaine)

Des phénotypes à différents niveaux d'organisation du vivant 20 semaines Du génotype au phénotype, relations avec l'environnement (durée indicative : 6 semaines)
  La morphogénèse végétale et l'établissement du phénotype (durée indicative : 5 semaines)
  La régulation de la glycémie et les phénotypes diabétiques (durée indicative : 3 semaines)
  La part du génotype et la part de l'expérience individuelle dans le fonctionnement du système nerveux (durée indicative : 6 semaines)

Cahier de texte de première scientifique. Année 2006-2007.

Faire les exercices en ligne (ATTENTION votre classe est la vt1_s1)

Le référentiel de l'académie de Créteil est utilisé pour rédiger les résumés.

Annonce de la réalisation en septembre 2007, pour les élèves de TS, d’une Classe de terrain de Bobigny à Gillestre, étude des ophiolites du Chenaillet

SCIENCES DE LA TERRE.

Thème général :

STRUCTURE, COMPOSITION ET DYNAMIQUE DE LA TERRE

I)-La structure interne et la composition chimique de la Terre sont le résultat de son histoire.

(durée indicative : 3 semaines)

1ère séquence. 4-9/9.

Limites : l'étude détaillée des météorites n'est pas au programme.

Introduction :

En seconde, nous avons étudié la partie visible de notre planète. La partie que nous allons étudier cette année est pour l’essentiel inaccessible à l’observation directe.

Problème scientifique :

Comment l’Homme a-t-il pu se représenter la Terre qui est en majeure partie inaccessible ?

Objectifs :

En utilisant un tableur et des temps d'arrivée d'ondes sismiques tout autour de la Terre, construire des hodochrones (graphique ou fonction donnant le temps d'arrivée d'une onde à une station sismologique en fonction de la distance épicentrale). Posser à partir du bilan des données des différents postes un questionnement concernant la structure profonde de la Terre.

Activités :

2 heures de cours (présentation des ressources pour l'année et du type de travail exigé en 1S).

2 heures de TP en groupes de 2 ou 3.

TP1

Matériel nécessaire : Salle ExAO

Vocabulaire :

onde sismique, croûte, manteau, noyau, lithosphère, asthénosphère.

Résumé :

I)-La structure interne et la composition chimique de la Terre sont le résultat de son histoire.

A) La structure du globe peut être modélisée par l'étude de la propagation des ondes sismiques.

  • La vitesse de propagation et la trajectoire des ondes sismiques dépendent des caractéristiques physico-chimiques des matériaux traversés.
  • La frontière entre deux milieux aux comportements sismiques différents est une zone de discontinuité.
    • - La croûte est séparée du manteau par une discontinuité ( le Moho ) liée à une différence de composition chimique des matériaux ; Le Moho est situé en moyenne, à 30 km de profondeur. La croûte représente 1% de la masse de la Terre.
    • - Le manteau est séparé du noyau par la discontinuité de Gutenberg liée à une différence de composition chimique et à une différence de rigidité. La discontinuité de Gutenberg est située à 2 900 km de profondeur. Le manteau représente 75 % de la masse de la Terre.
    • - La lithosphère, à comportement rigide, repose sur l'asthénosphère, partie moins rigide du manteau. La lithosphère est formée de la croûte et la partie superficielle du manteau.

Travail à la maison :

Ex. 1,2,3 p.247

voir manuel p. 252-3 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

manuels ;

2 échantillons de météorites (chondrite et autre);

2ème séquence. 11-16/9

Problème scientifique :

Comment ce modèle de la structure de la Terre peut-il être mis en relation avec ce que l’on sait de l’origine de la planète ?

Objectifs :

Mettre en relation les vitesses d’ondes sismiques avec les caractéristiques des matériaux inaccessibles.

Utiliser un modèle ;

Utiliser l’étude des météorites pour comprendre la structure de la Terre.

Activités :

2 heures de cours + 2 heures de TP

correction des exercices ;

Interpréter les variations de vitesse des ondes sismiques avec la profondeur (et donc avec la variation des conditions auxquelles la roche est soumise, température et pression essentiellement) ;

Mise en relation des vitesses de propagation avec les variations de ductilité.

Matériel nécessaire :

manuels ex 1,2,3 p.249;

2 échantillons de météorites (chondrite et Tatahouinite);

Vocabulaire :

accrétion.

Résumé :

B) La structure interne de la Terre résulte de sa formation et de sa différenciation.

La Terre s'est formée par collision et accumulation de petits corps célestes : c'est l'accrétion.

  • La Terre s'est différenciée en enveloppes concentriques.
  • La fusion partielle des matériaux de la Terre primitive a permis la migration des éléments chimiques
  • La gravité a entraîné leur répartition en fonction de leur masse atomique.
  • Ainsi, la masse volumique des enveloppes augmente avec la profondeur.

Travail à la maison :

Lire le bilan sur le manuel pages 252-3-4

Ex. 1,2,3 p. 249 & p. 251

voir manuel p. 253-4 II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Échantillons et lames minces 5 postes de microscopes polar ;

1 ordinateur avec une interface T.V.

péridotites, granitoïdes, basaltes.

3ème séquence.18-23/9. (attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment sont constitués les matériaux terrestres participant aux enveloppes solides de la planète ?

Objectifs :

Utiliser les techniques d’études des roches au niveau de l’affleurement et du laboratoire, de l’échantillon et de la lame mince.

Distinguer les principales roches de la croûte terrestre et du manteau supérieur.

Activités :

2 heures de cours

À partir de l'étude d'affleurements, mise en évidence des textures et compositions chimiques d'échantillons représentatifs des enveloppes accessibles de la Terre : péridotites, granites, basaltes.

Matériel nécessaire :

Échantillons et lames minces 5 postes de microscopes polar ;

1 ordinateur avec une interface T.V. fichiers de tp2.htm

péridotites, granites, basaltes.

Vocabulaire :

minéral, verre, péridotite, granite, basalte, gabbro.

Résumé :

C) La composition chimique de la croûte et celle du manteau supérieur sont connues par échantillonnage.

  • La croûte est essentiellement constituée de roches magmatiques. La croûte continentale est essentiellement formée de granitoïdes. La croûte océanique est formée de basaltes et de gabbros.
  • Le manteau est constitué de péridotites.
  • Les roches renferment des minéraux et/ou du verre. Les minéraux résultent de l'association d'éléments chimiques en réseaux réguliers. Le verre correspond à la partie non cristallisée de la roche.

Travail à la maison :

Ex.p.267

voir manuel p. 254 III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Un ordinateur + interface T.V.

5 microscopes à lumière polarisée ;

lames minces et échantillons de granite, basalte, pàéridotite ;

Les manuels.

3ème séquence. 18-23/9(suite).

Limites : la structure détaillée des minéraux et la minéralogie exhaustive ne sont pas au programme.

Problème scientifique :

Comment les éléments chimiques sont-ils organisés dans les matériaux des enveloppes terrestres ?

Objectifs :

Utiliser un microscope à lumière polarisée

Distinguer les principaux constituants de la croûte terrestre et du manteau supérieur.

reconnaître les minéraux principaux ;

relier les minéraux à leur composition chimique ;

relier une composition minéralogique à une composition chimique.

Activités :

2 heures de TP

dessiner des lames minces en identifiant la structure et les minéraux ;

évaluer les proportions des minéraux dans l’échantillon ;

relier les minéraux à leur composition chimique ;

Matériel nécessaire :

vidéoprojecteur

5 microscopes à lumière polarisée ;

lames minces et échantillons de granite, basalte, péridotite ;

Les manuels.

Vocabulaire :

olivine, pyroxène, feldspath, quartz, amphibole, mica.

Résumé :

  • Les roches représentatives de la croûte et du manteau sont constituées de minéraux silicatés.
    • Les silicates comportent tous leséléments chimiques Si et O.
    • Les granitoïdes comportent des minéraux riches en silice ( SiO2 ). le quartz ( Si, O ) Les feldspaths, silicates riches en Al, Ca, K et Na. Les micas, silicates riches en Al, K.
    • Les basaltes et les gabbros comprennent des feldspaths, des pyroxènes et des olivines, silicates riches en Fe et Mg ; certains gabbros présentent des amphiboles, silicates riches en Fe et Mg, hydratés.
    • Les péridotites sont constituées essentiellement de pyroxènes et d'olivines.

(La composition chimique des roches est présentée en % massique d'éléments chimiques.)

Travail à la maison :

Ex. questions p.271

voir manuel p. 274-6 I & II

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Manuel.

Tableaux de composition chimique des échantillons naturels.

4ème séquence.25-30/9 .

Problème scientifique :

Comment préciser la composition des matériaux qui constituent le manteau profond et le noyau ?

Objectifs :

déduire la compositions des matériaux du noyau.

Comparer les vitesses de propagation dans le manteau et le noyau.

Tester un modèle.

Activités :

5 postes de TP

Calcul de la composition chimique du noyau, connaissant celle des météorites de type chondrite et celle des péridotites du manteau.

Matériel nécessaire :

Tableaux de composition chimique des échantillons naturels.

une météorite chondrite et son analyse chimique ;

une météorite achondrite et son analyse chimique ;

5 ordinateurs + documents (classement des météorites, composition chimique allègre, composition chimique d’une chondrite par rapport au soleil)

manuels p. 272 273 è tester un modèle.

Vocabulaire :

météorite, chondrite

Résumé :

D) La composition chimique des matériaux inaccessibles du manteau profond et celle du noyau sont déduites indirectement.

  • La composition chimique du manteau profond est la même que celle du manteau supérieur.
  • La composition chimique du noyau est déterminée à partir de l'analyse de météorites de type chondrites ; Le noyau est essentiellement constitué de fer. Le noyau représente environ 25% de la masse de la Terre.

Travail à la maison :

Ex. 5 questions 1,2 p.284

voir manuel p. 276 III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Wegener et la dérive des continents, Vine et Matthews documents historiques ;

Planisphère, transparents ;

5 ordinateurs ;

II) LA LITHOSPHÈRE ET LA TECTONIQUE DES PLAQUES.

(durée indicative : 2 semaines)

1ère séquence. 2-7/10.

Problème scientifique :

Comment se comportent les enveloppes solides de la Terre ?

Est-il possible, ici encore, de procéder en allant des données de terrain aux matériaux inaccessibles ?

Objectifs :

Activités :

Les fondements de la tectonique des plaques (Wegener et la dérive des continents, Vine et Matthews) : lecture critique de documents historiques.

Matériel nécessaire :

Vocabulaire :

plaque lithosphérique.

Résumé :

II) La lithosphère est morcelée en plaques peu déformables, qui se déplacent.

A) Les limites des plaques lithosphériques sont marquées par des structures et des phénomènes géologiques particuliers.

  • Les dorsales océaniques, les fosses océaniques et les chaînes de montagnes marquent les limites de plaques lithosphériques.
  • La concordance de la distribution des phénomènes sismiques et volcaniques matérialise des limites de plaques.

Travail à la maison :

Ex. 2 p. 309

Préparer le contrôle

le contrôle auquel vous avez échappé.

 

voir manuel p. 304 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

2ème séquence. 9-14/10. (attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment les données de terrain rendent-elles compte du mouvement relatif des plaques ?

Objectifs :

Activités :

Calcul des vitesses et sens de déplacement des plaques lithosphériques à partir de données géologiques. Exploitation de la carte des âges du fond des océans : symétrie des âges dans l'océan Atlantique - dissymétrie des âges dans l'océan Pacifique ; largeur variable d'un océan à l'autre des sédiments d'âge donné, alignements de volcans de points chauds. Mise en évidence des variations des vitesses dans l'espace et dans le temps.

Matériel nécessaire :

ex.1,2,3,p.293,1,2,p.295,1,p.297,représenter sur un graphique ages/distances les guyots de l’empereur et d’Hawaï

Vocabulaire :

divergence, dorsale océanique, convergence, subduction, collision, coulissage, faille transformante, point chaud, anomalie magnétique.

Résumé :

B) Les plaques lithosphériques se déplacent les unes par rapport aux autres.

  • Les mouvements de divergence sont localisés au niveau des dorsales océaniques. La lithosphère océanique est produite au niveau des zones de divergence.
  • Les mouvements de convergence sont localisés au niveau des zones de subduction et de collision. Les plaques lithosphériques s'enfoncent et disparaissent dans l'asthénosphère par subduction. Les chaînes de montagnes résultent de la collision de deux plaques lithosphériques.
  • Des mouvements de coulissage affectent les plaques lithosphériques, le long des failles transformantes.

C) Les mouvements des plaques lithosphériques peuvent être reconstitués sur les 180 derniers millions d'années.

  • Diverses données géologiques témoignent des caractéristiques des mouvements des plaques à l'échelle de plusieurs millions d'années. La complémentarité de forme des bordures de certains continents, aujourd'hui éloignés, suggère leur séparation. La répartition symétrique des sédiments et des anomalies magnétiques de part et d'autre de l'axe de la dorsale, matérialise les mouvements de divergence et permettent de calculer leur vitesse. L'alignement des volcans résultant du fonctionnement d'un point chaud, permet d'établir la trajectoire et la vitesse de déplacement d'une plaque.

Travail à la maison :

Ex. 2 p.309

voir manuel p. 305 II

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

2ème séquence. 9-14/10 (suite).

Correction du tp précédent.15h-16h.

Limites : les détails des techniques de positionnement GPS ne sont pas au programme.

Problème scientifique :

Comment des preuves reposant sur des observations instantanées (à l’échelle des temps géologiques)permettent de confirmer le modèle de la tectonique des plaques lithosphériques ?

Objectifs :

- confirmer la validité d’un modèle.

Activités :

Calcul de vitesse et sens de déplacement des plaques à partir de données GPS. Réalisation d'un document de travail récapitulatif qui constitue une référence que l'élève va utiliser et approfondir dans sa progression, au cours des années de première et de terminale.

Matériel nécessaire :

Vocabulaire :

GPS : Global Positioning System

Résumé :

  • Les données fournies par la technique de positionnement par satellites (GPS) permettent des mesures à l'échelle de quelques années.

L'étude de la divergence se fait en classe de première. La convergence est présentée en classe de première et sera développée en classe terminale.

Travail à la maison :

Ex. 1,2,3 p.301

voir manuel p. 306 III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Manuels.

1ère séquence. 16-21/10.

(durée indicative : 3 semaines)

Problème scientifique :

Comment les mouvements des plaques lithosphériques peuvent-ils être réalisés sur une enveloppe solide et rigide ?

Objectifs :

Relier les mouvement des plaques lithosphériques à la création de lithosphère océanique.

Activités :

Évaluer la quantité de lithosphère formée chaque année (surface).

Relier le déplacement des plaques lithosphériques au renouvellement du plancher océaniques.

La tectonique consécutive à l’ouverture d’un océan, faille transformantes,

Matériel nécessaire :

Manuel.

Carte des reliefs du fond des océans.

Exemple .html de la création de l’océan indien.

Vocabulaire :

Résumé :

III) La divergence des plaques lithosphériques est associée au fonctionnement des dorsales océaniques.

Les mouvements des plaques lithosphériques ne sont possibles que grâce à la formation progressive et permanente de leur plancher océanique : le long des 60 000 km de dorsales océaniques, on estime à 3.5 km2 par an la surface ainsi créée. On voit que l'essentiel du mouvement consiste en un remplacement de surface océanique détruite par de la surface océanique créée. Les fonds océaniques se renouvellent.

A) Les caractéristiques des dorsales océaniques témoignent de mouvements en extension.

  • Les dorsales océaniques forment un relief sous-marin continu.

Travail à la maison :

Ex. 1,2 p.315

voir manuel p. 326 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

2ème séquence. 23-25/10. *toussaint*

Contrôle.

Problème scientifique :

Comment se crée la lithosphère océanique ?

Objectifs :

Relier la création de lithosphère océanique à une tectonique en extension.

Activités :

TD analyse de documents

interpréter une carte.

Matériel nécessaire :

documents cd 1s

Manuel.

Vocabulaire :

faille normale.

Résumé :

  • Les dorsales océaniques sont le siège de nombreux séismes peu profonds.
  • Ces séismes résultent du jeu de failles normales. Les failles normales résultent de cassureséloignant les blocs affectés. Ces failles sont la conséquence de l'extension.

Travail à la maison :

voir manuel p. 326 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

3ème séquence. 6-11/11. (attention en deux parties)

Problème scientifique :

Comment une tectonique en extension peut-elle produire un magmatisme ?

Objectifs :

Évaluer la quantité de lithosphère formée chaque année (volume).

Activités :

Correction du TD.

Des péridotites aux basaltes. Formation des basaltes par fusion partielle des péridotites.

Nature et chimie de la lithosphère océanique : roches initiales, roches hydratées et/ou déformées.

Matériel nécessaire :

WEB TP4

Vocabulaire :

Résumé :

B) Les phénomènes magmatiques aboutissent à la mise en place de la lithosphère océanique.

  • La plus grande partie du magma produit, provient des dorsales océaniques.
  • Le magma se forme à partir des péridotites de l'asthénosphère. La remontée des péridotites aboutit par décompression à leur fusion partielle. Le liquide produit par fusion partielle a une composition différente de celle de la péridotite source. Il est à l'origine du magma basaltique.
  • Le refroidissement du magma basaltique aboutit à la formation des différentes roches. Le refroidissement lent du magma en profondeur conduit à la formation d'une roche entièrement cristallisée, le gabbro. Le refroidissement rapide du magma, au cours de son ascension, conduit à la formation d'une roche partiellement cristallisée, le basalte.

 

Travail à la maison :

Ex. 4 p.334

voir manuel p. 326 I

3ème séquence. 6-11/11 (suite).

Problème scientifique :

Comment les matériaux de la croûte océanique évoluent-ils ?

Objectifs :

La formation d'un magma basaltique ;

L'évolution des minéraux de la croûte océanique ;

L'altération hydrothermale et l'histoire d'une roche.

Failles listriques.

Relier des sédiments observés sur un affleurement ou échantillonnés lors d’un forage à l’histoire géologique d’un océan.

Nature des roches sédimentaires des marges passives et des fonds océaniques : enregistrement de l'histoire d'un océan.

Activités :

Exercices sur la fusion partielle et l’hydratation de la croûte océanique

Ex.1,2,3,4 p.317 & 1,2,p.319.

Vocabulaire :

marge passive, rift, subsidence, sédiment.

Résumé :

C) En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se modifie.

  • L'eau de mer hydrate la jeune croûte océanique et modifie sa composition.
  • Le refroidissement de la lithosphère océanique entraîne son épaississement.

D) Les marges passives des continents sont les témoins de la formation des océans.

  • Les marges continentales passives correspondent à des zones de transition entre la croûte continentale et la croûte océanique au sein d'une même plaque lithosphérique.
  • Les marges passives présentent une structure en blocs basculés. Elles résultent de phénomènes d'extension. Ces phénomènes provoquent un amincissement de la croûte continentale. Ces phénomènes entraînent une fracturation de la croûte continentale, selon des failles normales.
  • Ces marges sont les vestiges d'un rift continental précédant l'ouverture d'un océan.
  • Les marges passives sont le siège d'une importante sédimentation. Dans ces zones, il se produit un enfoncement de la lithosphère : c'est la subsidence. Cette subsidence permet l'accumulation d'une grande épaisseur de sédiments sous une faible épaisseur d'eau.

Travail à la maison :

Ex. 1,2 p.321

voir manuel p. 326-8 II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Manuel.

1ère séquence. 13-18/11. (attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment fonctionne la machine Terre ?

Objectifs :

Relier les dimensions du flux géothermique au dimensions de la production énergétiques des différentes enveloppes, au flux solaire.

Répondre à une question.

Activités :

Correction de l'exercice.

Expérience analogique de convection.

Application du travail de correction : ex. 1,2,3 p.337 collectivement.

Matériel nécessaire :

Manuel.

1 colonne à chromato, 1 cristallisoir, bleu de méthylène, pipette, glace, eau chaude, flex-cam+tv

Vocabulaire :

Énergie interne, isotope radioactif, convection.

Résumé :

IV)- L'activité de la Terre résulte de la dissipation de son énergie interne.

A) La Terre dissipe son énergie interne sous forme de chaleur.

  • La chaleur interne de la Terre provient essentiellement de la désintégration d'isotopes radioactifs.
  • La chaleur interne de la Terre se dissipe en permanence, mais de manière inégale à la surface du globe.
    • La dissipation de l'énergie interne se manifeste principalement par un flux de chaleur ou flux géothermique.
    • Le flux de chaleur est plusélevé au niveau des dorsales et plus faible au niveau des continents.

B) Des mouvements de convection dans le manteau transfèrent la chaleur par déplacement de matière à l'état solide.

  • Des courants de matériaux chauds donc moins denses remontent au niveau des dorsales océaniques.
  • Des courants de matériaux froids donc plus denses descendent au niveau des zones de subduction.
  • Les courants ascendants et descendants constituent des cellules de convection.

C) Les mouvements de matière dans le manteau sont le moteur de l'activité de la Terre.

  • Les mouvements des plaques lithosphériques sont dus à des déplacements de matière dans les cellules de convection.

Travail à la maison :

Ex. 1,2,3, p. 339

voir manuel p. 342-3 I & II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

1ère séquence. 13-18/11 (suite).

Problème scientifique :

Comment fonctionnent les points chauds ?

Objectifs :

Relier les points chauds au mécanismes de convection ;

Donner une estimation de leur importance dans l’histoire de la Terre.

Schéma-bilan.

Activités :

Estimation de la quantité de laves émise par un point chaud (ex : trapps du Deccan ou plateaux océaniques) à partir de cartes et découpes géologiques. Comparaison avec la quantité de basaltes produite par le volcanisme des dorsales océaniques.

Matériel nécessaire :

Manuel.

Vocabulaire :

Trapp.

Résumé :

  • Les points chauds sont des remontées ponctuelles de matériaux du manteau profond.
    • Ces remontées donnent naissance à de grandes accumulations de laves basaltiques, comme les trapps.
    • Le déplacement de plaque(s) lithosphérique(s) au-dessus d'un point chaud donne naissance à un alignement de volcans.

Travail à la maison :

Pour 20-25/11 préparer le contrôle bilan

voir manuel p. 343-4 IV

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

en tout 10 semaines sur les 10semaines prévues


SCIENCES DE LA VIE .

THÈME GÉNÉRAL : DES PHÉNOTYPES À DIFFÉRENTS NIVEAUX D'ORGANISATION DU VIVANT

Horaire : 20 semaines à raison de 2 heures de cours par semaine et 2 heures de travaux pratiques.

Du génotype au phénotype, relations avec l'environnement

(durée indicative : 6 semaines)

1ère séquence. 27/11-2/12. (attention en 2 parties)

I) La diversité des phénotypes

Introduction :

Nous avons vu en seconde que Les allèles ont pour origine des mutations qui modifient la séquence de l'ADN. Les mutations introduisent une variabilité de l'information génétique. Les conséquences des mutations sont différentes selon qu'elles touchent les cellules somatiques ou germinales.

Certains agents de l'environnement peuvent augmenter le taux de mutation, notion de génotype.

Problème scientifique :

Comment la notion de phénotype est elle exprimée dans les différents niveaux d’organisation du vivant ?

Objectifs :

Relier la notion de génotype à celle de phénotype exprimée à différent niveaux d’organisation du vivant.

Relier la notion de protéine à l’expression du génotype.

Activités :

cours

Analyse d'un exemple comme la comparaison de la structure des protéines en relation avec l'exemple étudié.

classer, sur un tableau des niveaux d’organisation du vivant, les éléments du phénotype, pour l’exemple de la drépanocytose.

Matériel nécessaire :

Polycopiés des niveaux d’organisation du vivant.

Manuels.

Vocabulaire :

Phénotype, génotype, protéine.

Résumé :

I) La diversité des phénotypes est en relation avec la diversité des protéines.

A) Le phénotype aux échelles de l'organisme et de la cellule trouve son origine à l'échelle des molécules.

  • À l'échelle de l'organisme, on peut observer des caractères morphologiques, anatomiques, physiologiques et comportementaux.
  • À l'échelle cellulaire, le phénotype concerne des caractères structuraux et métaboliques.
  • À l'échelle moléculaire, le phénotype concerne les protéines de structure, les protéines enzymatiques et le résultat de leur activité.

B) L'activité d'une protéine est liée à sa structure.

  • Une protéine se caractérise par la séquence de ses acides aminés.
  • Une séquence d'acides aminés acquiert une structure spatiale particulière dans des conditions de milieu données.

Travail à la maison :

Ex. 4 p.38

voir manuel p. 30 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

manuels

 

1ère séquence. 27/11-2/12.(suite)

Limites : l'étude des coenzymes, l'étude de l'allostérie, les lois de la cinétique enzymatique, ne sont pas au programme.

Problème scientifique :

Comment la réalisation d’un phénotype peut être relié à l’activité d’une protéine telle qu’une enzyme ?

Objectifs :

Souligner la liaison de la réalisation d'un phénotype avec la notion d'enzyme.

Activités :

Travail de l'oral : Correction de l'exercice et document p.19 sur la pigmentation de la peau.

Classer, sur un tableau des niveaux d’organisation du vivant, les éléments du phénotype, pour l’exemple de la pigmentation de la peau (penser au niveau biosphère).

Matériel nécessaire :

Manuels.

voir manuel p. 30-1 II

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Voir fiche TP

contrôle

2ème séquence (double). 4-9/12.

Problème scientifique :

Comment les enzymes rendent-elles possibles dans des conditions compatibles avec la vie, des réactions chimiques nécessitant sans elles des conditions extrèmes ?

Objectifs :

dégager la notion de catalyseur biologique ;

dégager les notions de spécificité de l’enzyme (action et substrat).

Activités :

3x2 postes de TP

Étude expérimentale de la catalyse enzymatique et de la double spécificité.

Pour l'exploitation : rédiger un bilan.

Matériel nécessaire :

Voir fiche TP

Correction partielle

Vocabulaire :

Enzyme, catalyseur, substrat.

Résumé :

II) Les enzymes sont des protéines qui contribuent à l'expression du phénotype.

A) Les enzymes sont des catalyseurs biologiques.

  • Une enzyme possède les propriétés d'un catalyseur :
    • Un catalyseur accélère la vitesse d'une réaction chimique ;
    • Il est intact en fin de réaction ;
    • Il agit à faible concentration.
  • Les enzymes agissent dans des conditions de milieu compatibles avec la vie.
  • La formation d'un complexe enzyme-substrat pendant une très courte durée est une étape indispensable à l'activité de catalyse.

Travail à la maison :

Ex.1,2,3,4 p.23

voir manuel p. 30-1 II suite

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

ordinateur + amylase1.pdb ;

3ème séquence. 11-16/12.(attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment rendre compte de l'activité catalytique d'une enzyme ?

Objectifs :

préciser les concepts de site actif d’une enzyme et de complexe enzyme-substrat ;

montrer que les propriétés d’une enzyme dépend de sa structure spatiale ;

préciser l’influence des conditions de milieu ;

Activités :

Exploitation du document p 24-25.

Schéma fonctionnel.

Exploitation de logiciels sur les modèles moléculaires et structures spatiales de protéines enzymatiques et du complexe enzyme-substrat.

Simulation de l'action catalytique d'une enzyme.

Ex.5 p.38 + documents sur les extrémophiles.

Matériel nécessaire :

ordinateur + amylase1.pdb ;

Liaison enzyme-substrat

Vocabulaire :

structure spatiale.

Résumé :

B) L'activité enzymatique obéit à une double spécificité :

  • La structure spatiale d'une enzyme lui confère la possibilité de s'associer spécifiquement à un substrat.
  • L' enzyme ne catalyse alors qu'un seul type de réaction chimique, c'est la spécificité d'action.
  • La double spécificité d'une enzyme s'explique par la configuration spatiale de son site actif.
    • Le site actif est une zone en creux de l'enzyme où des acides aminés se lient avec le substrat
    • Des acides aminés réagissent avec le substrat au cours de la catalyse.

Travail à la maison :

Ex. 3 p.25 rédiger la réponse avec soin.

Ex. 5 p.38 facultatif.

voir manuel p. 31-2 III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

3ème séquence. 11-16/12. (suite)

Attention il ne s’agit là que d’un bilan partiel qui doit être traité dans son étendu en conclusion dans 4 semaines.

Problème scientifique :

- Comment rendre compte de quelques phénotypes à travers les particularités structurelles de certaines protéines et l’activité de certains enzymes ?

Objectifs :

relier génotype, enzyme, conditions du milieu et phénotype ;

poser le problème de la nature de la relation entre génotype et enzyme.

Activités :

Exemple des chats siamois, des bactéries thermophiles.

Matériel nécessaire :

Banque de données sur les séquences d'acides aminés des protéines.

Quelques modèles moléculaires de protéines en html.

Comparaison des variants dans les chaînes de l'hémoglobine humaine.

Vocabulaire :

séquence des acides aminés.

Résumé :

C) Des modifications de la protéine enzymatique peuvent moduler ou abolir son activité.

  • Ces modifications peuvent avoir pour origine un changement dans la , séquence des acides aminés. Le changement d'un ou plusieurs acides aminés peut modifier le site actif de l'enzyme.
  • Ces modifications peuvent avoir pour origine un changement de conditions du milieu.
    • Une augmentation de température peut modifier la forme donc la fonction de l'enzyme.
    • Un changement de pH peut modifier la forme donc la fonction de l'enzyme.

Travail à la maison :

questions p. 43

voir manuel p. 31-2 III suite

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

4 ordinateurs + utilisation de logiciels relatifs à :
- logiciel séquaid, poly tp.

1ère séquence. 18-23/12 (attention en 2 parties).*noël*

Limites : la notion de gène morcelé, l'étude détaillée des mécanismes de la transcription et
de la traduction ainsi que la maturation des ARN et des protéines, ne sont pas au programme.

Problème scientifique :

Comment le programme de la séquence d’acides aminés est il conservé dans la cellule ?

Objectifs :

Intervenir sur la représentation du lien entre information génétique et synthèse des protéines chez les eucaryotes.

Activités :

TP séqaid.

fiche tp

logiciel séquaid et répertoire TP

Réaliser un schéma fonctionnel représentant le lien entre ADN et synthèse des protéines.

Utilisation de logiciels relatifs à : la transcription.

Matériel nécessaire :

Manuel ;

ordinateurs

Vocabulaire :

séquence de nucléotides, gène, ADN, information génétique.

Résumé :

III) La séquence des acides aminés des protéines est imposée par l'information génétique.

A) Un gène se caractérise par une séquence de nucléotides de l'ADN.

  • La molécule d'ADN d'un chromosome est le support de très nombreux gènes.

 

Travail à la maison :

questions p.43

voir manuel p. 50 I début

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

1ère séquence. 18-23/12.(suite)

Problème scientifique :

Comment une séquence constituée de nucléotides dans le noyau, peut-elle rendre compte de l'enchaînement d'acides aminés dans le cytoplasme ?

Objectifs :

Réaliser un schéma fonctionnel.

Activités :

Étude du document page 43

Matériel nécessaire :

manuel

Vocabulaire :

Transcription, traduction.

Résumé :

Travail à la maison :

voir manuel p. 50 I suite

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

2ème séquence. 8-13/1.

Problème scientifique :

Comment l'information génétique est elle conservée en passant du support ADN au support ARN ?

Comment une séquence constituée par la succession de 4 différents nucléotides peut-elle rendre compte de l'enchaînement de vingt différents acides aminés ?

Objectifs :

Réaliser un schéma fonctionnel.

Établir la logique de la relation acide aminé, codon.

Activités :

Étude du document page 47

Matériel nécessaire :

manuel

Vocabulaire :

ARN, code génétique, dégénéré, codon d'initiation(ou codon initiateur) , codon stop.

Résumé :

B) La transcription, première étape de la synthèse protéique, se déroule dans le noyau.

  • Des acides ribonucléiques messagers (ARNm) complémentaires du brin d'ADN transcrit sont synthétisés.
    • L'ARN, comme l'ADN, est formé d'un enchaînement de nucléotides.
      • L'ARNm est une molécule simple brin.
      • Trois nucléotides possèdent les mêmes bases que l'ADN : Adénine / Cytosine / Guanine.
      • Un nucléotide possède une base différente : Uracile à la place de Thymine.
    • L'enchaînement des nucléotides de l'ARNm est complémentaire de l'enchaînement des nucléotides du brin d'ADN transcrit.
      • Le nucléotide à Adénine est complémentaire du nucléotide à Uracile,
      • Le nucléotide à Cytosine est complémentaire du nucléotide à Guanine.
  • En fin de transcription, les ARNm produits passent dans le cytoplasme.

C) La traduction, deuxième étape de la synthèse des protéines, se fait dans le cytoplasme.

  • Le code génétique permet la correspondance entre acides aminés et nucléotides.
    • Trois nucléotides consécutifs d'ARNm forment un codon.
    • A un codon correspond un seul acide aminé.
    • Plusieurs codons peuvent correspondre à un acide aminé : le code génétique est dégénéré.
    • Le code génétique est identique pour la quasi totalité des êtres vivants : il est universel.
  • La séquence des nucléotides de l'ARNm est traduite en séquence d'acides aminés de la chaîne polypeptidique.

Travail à la maison :

Ex. p. 47

voir manuel p. 50-2 II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

1ère séquence. 15-20/1.

Problème scientifique :

Comment l'environnement peut-il avoir un effet déterminant sur l'expression d'un phénotype ?

Objectifs :

Relier l'existence d'un phénotype à l'expression de gènes et à la pression de l'environnement.

Activités :

Travail de l’oral par groupes documents p. 58-59 & 62-63.

- Exemple d'un cancer, prédisposition familiale, rôle de l'environnement et de l'alimentation.

Matériel nécessaire :

Manuel;

Vocabulaire :

Mutation, allèle

Résumé :

IV) Un phénotype résulte d'interactions complexes entre le génotype et l'environnement.

A) Un phénotype peut correspondre à plusieurs génotypes.

  • Le phénotype dépend de la combinaison des différents allèles de chaque gène impliqué.
  • Un même phénotype peut être obtenu chez un individu homozygote ou hétérozygote.
    • Chez un homozygote, les deux allèles du gène sont identiques : le phénotype traduit directement le génotype.
    • Chez un hétérozygote, les deux allèles du gène sont différents : le phénotype peut résulter de l'expression d'un seul allèle.

B) Un phénotype peut être gouverné par plusieurs gènes agissant successivement.

  • La réalisation d'un phénotype comporte souvent plusieurs étapes constituant une chaîne de biosynthèse. Ces étapes aboutissent à la synthèse d'une molécule. Chaque étape dépend de l'activité d'une enzyme.
  • La mutation d'un seul gène participant à une chaîne de biosynthèse peut suffire à modifier le phénotype.
  • Un même phénotype peut être obtenu lors de la mutation de différents gènes d'une même chaîne de biosynthèse.

C) Les facteurs de l'environnement contribuent à la réalisation du phénotype.

  • Les facteurs de l'environnement peuvent modifier directement l'information génétique par mutation.
  • Un même génotype peut conduire à des phénotypes différents en fonction des facteurs de l'environnement.

Travail à la maison :

Ex 5 p 70, Ex. 5 p. 56

Préparer le contrôle

voir manuel p. 64-6 I & II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

La morphogenèse végétale et l'établissement du phénotype

(durée indicative : 5 semaines)

1ère séquence. 22-27/1. (attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment les végétaux (arbres) développent-ils leur forme ?

Est-ce un effet du génotype ou un effet de l’environnement ?

Objectifs :

Activités :

Observation de ports différents de végétaux d'une même espèce et d'espèces différentes. Observation de ports de végétaux dans différentes conditions d'environnement (cf. sortie de terrain de géologie).

Matériel nécessaire :

Logiciel polymorph. + ordinateurs +TV

Diapositive, projecteur.

Plants de haricot, de lentille

Vocabulaire :

morphologie

Résumé :

I) La diversité morphologique des végétaux résulte de l’expression des génotypes modulée par l’environnement.

A) Un végétal exprime des caractères morphologiques typiques de son espèce.

  • Ces caractères sont déterminés par son génome.

B) Des individus d’une même espèce peuvent présenter des variations morphologiques en fonction de leur environnement.

C) Des individus d’espèces différentes, placés dans un même environnement, peuvent présenter une morphologie semblable.

Travail à la maison :

Ex 1 p 92

voir manuel p. 86-7 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Racines d’ail colorant.

Plants de haricot

Microscopes lames lamelles.

Matériel de dessin.

Contrôle mercredi 22 janvier

1ère séquence.22-27/1 (suite).

Problème scientifique :

Comment expliquer cette action simultanée du génotype et de l'environnement dans la mise en place du phénotype (ici la morphologie) ?

Comment la forme du végétal est-elle acquise, comment la croissance est-elle réalisée...

Objectifs :

Dégager l'idée que la croissance est le résultat d'une augmentation du nombre de cellules et d'une croissance cellulaire et de localiser ces phénomènes.

Activités :

Réalisation d'expériences permettant d'identifier les zones de croissance en longueur.

Observation microscopique de méristèmes.

Réalisation de préparations et (ou) observation microscopique de cellules en mitose.

Dessin.

Matériel nécessaire :

Racines d’ail colorant.

Plants de haricot

Microscopes lames lamelles.

Vocabulaire :

Mitose, méristème, apical, axillaire.

Résumé :

II) L'établissement du phénotype morphologique est gouverné par l'expression du génotype.

A) La morphogenèse végétale nécessite la production de nouvelles cellules au niveau de territoires cellulaires spécialisés.

  • Les divisions cellulaires sont localisées dans les méristèmes.
    • Il existe des méristèmesà l’apex des tiges et des racines et à l’aisselle des feuilles.
    • Les méristèmes apicaux sont à l’origine de l’édification des organes.
      • Certaines cellules issues des mitoses, restent indifférenciées et pérennisent le méristème.
      • Les autres cellules sont engagées dans la croissance et la différenciation cellulaire.

Limites : la description détaillée des cellules différenciées, les mécanismes de la différenciation cellulaire et de l'organogénèse, la morphogénèse des feuilles, le contrôle du fonctionnement du méristème et la croissance en épaisseur, ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Étude du document p 90-91

voir manuel p. 87-8 II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Sets de photos au m.e.t.

2ème séquence. 29/1-3/2.

Problème scientifique :

Comment s'effectue l'accroissement du nombre de cellules?

Objectifs :

Dégager les étapes et les processus de la multiplication cellulaire.

Distinguer les processus de la multiplication cellulaire aux différents niveaux d’organisation du vivant.

Activités :

Travail d’oral en groupe.

Analyse de l'expérience de Meselson et Stahl.
Exploitation de données sur les taux d'ADN à différents moments de la vie cellulaire.

Schématiser les différentes étapes de la mitose.

Matériel nécessaire :

Sets de photos au m.e.t.

manuels

Vocabulaire :

Interphase, cycle cellulaire, réplication de l’ADN, mitose.

Résumé :

  • A l’issue d’un cycle cellulaire, les cellules produites par la mitose ont un génotype identique à celui de la cellule initiale.
    • La réplication de l’ADN se déroule lors de l’interphase précédant la mitose.
    • La réplication est fondée sur la complémentarité des nucléotides.
      • Les deux brins de la molécule d’ADN se séparent.
      • Chaque brin sert de matrice à l’élaboration d’un brin complémentaire.
      • Chaque molécule d’ADN formée comprend un brin ancien et un brin nouveau : la réplication est semi-conservative.
      • Les deux molécules d’ADN ainsi obtenues contiennent la même information génétique.
      • Elles forment les deux chromatides d’un chromosome dupliqué.
  • La mitose répartit entre les deux cellules filles les molécules d’ADN issues de la réplication
    • Au début de la mitose, les deux chromatides des chromosomes dupliqués se condensent.
    • En cours de mitose, les deux chromatides de chaque chromosome se séparent et migrent vers les pôles opposés.
    • Chaque cellule fille contient donc une copie de chaque molécule d’ADN de la cellule initiale.
    • En fin de mitose, les chromosomes à une chromatide se décondensent.
  • Un cycle cellulaire comprend une interphase et une mitose.
  • La mitose est un mécanisme commun aux cellules eucaryotes.

Limites : le contrôle du cycle cellulaire n'est pas au programme.

Travail à la maison :

Ex 2 p 109 et corrigé en classe le 7 février

voir manuel p.104-6 I & II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

1ère séquence. 5-10/2.

Problème scientifique :

Comment s’effectue la croissance en taille d’une cellule végétale ?

Objectifs :

Identifier l’évolution des constituants cellulaires d’une cellule végétale ;

Déterminer le rôle de la paroi cellulosique.

Définir le rôle de la turgescence pour les cellules végétales.

Activités :

Doc. P 112-113 & 114-115 w oral

Réalisation de préparations et (ou) observation de cellules végétales.
Mise en évidence de la paroi cellulosique : cellulose, lamelle moyenne.
Mise en évidence de la turgescence cellulaire.

Réaliser un dessin en SVT.

Matériel nécessaire :

Manuels.

Microscopes, lames, lamelles, cellules de poireaux.

Vocabulaire :

Polysaccharide(!) polyholoside, cellulose, hémicellulose, turgescence.

Résumé :

B) La morphogenèse végétale nécessite une croissance et une différenciation cellulaire.

  • La croissance du végétal comprend des phénomènes de multiplication et d’élongation de ses cellules.
    • La multiplication des cellules résulte des mitoses dans les méristèmes.
    • L’élongation des cellules est localisée à une zone de quelques millimètres à l’arrière des méristèmes.
  • L’élongation cellulaire est permise par la plasticité de la paroi et la pression de turgescence.
    • Le contenu cellulaire exerce une force sur la paroi : c’est la pression de turgescence.
      • La vacuole gorgée d’eau rend la cellule turgescente.
    • La pression de turgescence provoque le glissement des molécules de la paroi les unes par rapport aux autres.
      • Cela permet l’augmentation de surface de la paroi qui entraîne l’élongation cellulaire.
      • L’augmentation de surface de la paroi nécessite l’incorporation de nouveaux constituants.
  • Une cellule végétale jeune est entourée d’une paroi extracellulaire extensible.
    • La trame de cette paroi est constituée de microfibrilles de cellulose.
    • Elles sont incluses dans une matrice souple formée essentiellement de molécules d’hémicellulose.
  • Au cours de la différenciation, l’apport de nouvelles molécules rend la paroi inextensible.
  • La différenciation conduit à l’édification des différents tissus du végétal.

Limites : les détails des mécanismes de synthèse et de construction de la paroi (métabolisme de la cellulose, de la construction de la paroi ainsi que la diversité des molécules qui la composent),les mécanismes détaillés des échanges hydriques et la notion de potentiel hydrique, les mécanismes moléculaires détaillés de l'action de l'auxine sur la paroi, ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Ex 1 p 132

voir manuel p. 126 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Devoir commun ?

2ème séquence. 12-17/2.*hiver*

Problème scientifique :

Comment la paroi cellulaire s’adapte-t-elle à la croissance du végétal ?

Objectifs :

Rôle de l’auxine ;

Lien avec un facteur de l’environnement.

Etudier des documents.

Activités :

Étude des expériences historiques de la mise en évidence d'une hormone végétale :l'auxine.

Réalisation et (ou) analyse d'expériences montrant le rôle de l'auxine sur la croissance différentielle entre les deux faces d'un organe.

Matériel nécessaire :

Manuels.

Vocabulaire :

Auxine, facteur de croissance, hormone végétale, organogenèse, cytokinine.

Résumé :

C) L’élongation cellulaire est contrôlée par une hormone végétale qui est l'expression du génotype.

  • L’apex des tiges sécrète cette hormone : l'auxine.
  • Elle diffuse dans l’ensemble des organes.
  • Elle modifie le fonctionnement des populations de cellules qui possèdent des récepteurs spécifiques.
    • Dans un premier temps, l’auxine augmente la plasticité de la paroi des cellules en élongation (rôle important de la pression de turgescence).
    • Dans un second temps, elle active l’expression de certains gènes impliqués dans la synthèse des constituants de la paroi.

III) L'établissement du phénotype morphologique résulte de l'interaction entre l'expression des gènes et les facteurs de l’environnement.

A) La morphologie du végétal dépend de la répartition de l’auxine sous l’action de facteurs de l’environnement.

  • La suppression du bourgeon apical modifie la concentration de l’auxine dans le végétal.
    • De nouvelles ramifications se développent à partir des méristèmes axillaires.
  • Un éclairement unilatéral modifie la répartition de l’auxine dans les tissus de la tige.
    • L’auxine migre et s’accumule vers le côté le moins éclairé.
    • Elle provoque une élongation cellulaire plus importante de ce côté.
    • Il en résulte une courbure de la tige vers la lumière

B)La mise en place des différents organes de la plante, ou organogenèse, dépend du rapport de concentration des différentes hormones végétales.

  • Le développement d’un organe végétal est sous la dépendance de plusieurs hormones, principalement l’auxine et les cytokinines.
  • Le rapport de concentration de ces hormones détermine le développement de racines et de tiges feuillées.

Limites : les mécanismes d'action des cytokinines ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Ex. p 123

voir manuel p. 126-7 II

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

3ème séquence. 5-10/3.

Problème scientifique :

Comment les parties d’un végétal se différencient-elles ?

Objectifs :

Le contrôle de l’organogenèse.

Activités :

Etude de documents.

Ex. p 125

Matériel nécessaire :

Vocabulaire :

Totipotence, clonage.

Résumé :

C) Toute cellule végétale nucléée peut reconstituer, après multiplication et différenciation, une plante complète : les cellules végétales sont totipotentes.

  • Cette propriété permet le clonage des végétaux.
  • Cette technique nécessite l’utilisation d’hormones végétales en différentes proportions.

 

Travail à la maison :

Préparer le devoir commun

voir manuel p. 128 III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Photocopies des analyses de sang.

La régulation de la glycémie et les phénotypes diabétiques

(durée indicative : 3 semaines)

1ère séquence. 12-17/3.(attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment, malgré le jeûne, les cellules parviennent-elles à prélever les nutriments dont elles ont besoin dans le milieu intérieur ?

Objectifs :

Relier l’irrégularité de l’absorption de glucose avec la régularité de la glycémie.

Dégager la notion de régulation.

Activités :

Analyse de documents sur l'hyperglycémie provoquée.

Matériel nécessaire :

Analyse de sang.

Vocabulaire :

Glycémie.

Résumé :

I) Malgré des causes de variations importantes, la glycémie est une constante physiologique de l'organisme.

A) La glycémie est la concentration plasmatique de glucose.

  • Sa valeur physiologique oscille entre 0.8 et 1g.L-1 chez un individu à jeun et en bonne santé.

B) Les activités de l'organisme tendent à faire varier la glycémie.

  • L'apport sanguin de glucose dépend de l'alternance de prises alimentaires et de jeûnes.
  • La consommation de glucose, liée aux dépenses énergétiques, est variable.

C) L'organisme assure une gestion des réserves de glucose en fonction de ses besoins.

  • Les cellules du foie, des muscles squelettiques, et du tissu adipeux, peuvent stocker du glucose sous formes diverses.
    • Les cellules hépatiques mettent en réserve du glucose sous forme de glycogène et de triglycérides.
    • Les cellules des muscles squelettiques mettent en réserve du glucose sous forme de glycogène.
    • Les cellules adipeuses mettent en réserve du glucose sous forme de triglycérides.
  • Seules les cellules du foie peuvent libérer du glucose dans le sang.

 

Limites :
- les mécanismes de transfert transmembranaire du glucose,
- les autres paramètres stimulateurs de la sécrétion d'insuline et du glucagon,
- l'augmentation de la capture des acides aminés et de la synthèse des protéines sous l'effet de l'insuline,
- les autres hormones qui interviennent dans la régulation de la glycémie,
- la régulation de la prise alimentaire et la physiologie du jeûne prolongé,

- les mécanismes de la lipogenèse, ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Ex. p. 139

voir manuel p. 150-2 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Photocopies du texte de Claude Bernard.

1ère séquence. 12-17/3. (suite)

Problème scientifique :

Comment les effecteurs assurent-il une glycémie régulière ?

Objectifs :

Mettre en place le schéma fonctionnel de la régulation glycémique.

Activités :

Analyse de documents historiques sur la mise en évidence de la fonction glycogénique du foie.
Expérience du foie lavé.
Mise en évidence du glycogène dans le foie.

Matériel nécessaire :

Foie, lames de foie, glucostics.

Vocabulaire :

homéostasie.

Résumé :

II) La glycémie fait l'objet d'une régulation hormonale.

A) L'homéostasie glycémique met en jeu un système réglant

  • Le système réglant comprend des capteurs, des hormones, et des effecteurs.
  • Il contribue à la constance du milieu intérieur, système réglé, dont la glycémie est un paramètre.

 

Travail à la maison :

Lecture du texte de Claude Bernard

voir manuel p. 150-1 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

2ème séquence. 19-24/3.(Attention en 2 parties)

Problème scientifique :

Comment la glycémie est-elle régulée ?

Objectifs :

Identifier les éléments intervenant dans cette régulation.

Activités :

Elaboration d'un schéma de synthèse.

Analyse de documents historiques montrant la fonction endocrine du pancréas.

Observation de coupes de pancréas.

Étude de l'évolution de la sécrétion plasmatique d'insuline et du glucagon en fonction de la glycémie.

Matériel nécessaire :

Microscopes

Ordi+tv

Lames de pancréas.

Vocabulaire :

pancréas, endocrine, glucagon, insuline, hormone, récepteurs, glycogène, triglycéride, adipocyte.

Résumé :

B) Les variations de la glycémie sont détectées par des capteurs localisés dans le pancréas.

  • Ces capteurs sont les cellules alpha et béta des îlots de Langerhans.

C) Les cellules des îlots de Langerhans réagissent aux variations de la glycémie en produisant des hormones : ce sont des cellules endocrines.

  • Les cellules alpha produisent le glucagon.
    • Elles libèrent plus de glucagon quand la glycémie baisse.
  • Les cellules béta produisent de l'insuline.
    • Elles libèrent plus d'insuline quand la glycémie augmente.

D) Comme toutes les hormones, l'insuline et le glucagon sont des messagers chimiques libérés dans le sang.

  • Le message hormonal est codé en concentration plasmatique d'hormone.

E) Sous l'action des hormones, les cellules effectrices modifient leur activité métabolique.

  • Les cellules effectrices expriment des récepteurs spécifiques de l'hormone dont elles sont les cellules cibles.
  • L'insuline est une hormone hypoglycémiante.
    • Elle permet le stockage du glucose dans les cellules effectrices du foie, des muscles squelettiques et du tissu adipeux.
  • Le glucagon est une hormone hyperglycémiante.
    • Il permet la libération du glucose par les cellules effectrices du foie.

Travail à la maison :

Ex p 147.

voir manuel p. 151-2 II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

2ème séquence. 19-24/3. (suite)

Problème scientifique :

Comment la régulation de la glycémie peut-elle être perturbée par la maladie ?

Comment rendre compte de l’existence d’un diabète résistant à l’insuline ?

Objectifs :

Définir le phénotype diabétique

Mettre en relation génotype et régulation de la glycémie.

Identifier les particularités cliniques du diabète de type 1.

Poser le problème du diabète de type 2.

Activités :

Définir un schéma de communication hormonale.

Observation de coupes de pancréas.

Situer les perturbations de l’homéostat glycémique sur le schéma de régulation.

Étude de documents permettant une comparaison entre les diabètes de type 1 et de type 2.

Ex p 159, p 161.

Matériel nécessaire :

La communication hormonale animation gif

Vocabulaire :

Diabète.

Résumé :

III) Les phénotypes diabétiques résultent d'une défaillance de la régulation de la glycémie.

A) Les diabètes sont définis par une hyperglycémie chronique, supérieure à 1.26 g.L-1 chez l'individu à jeun.

  • Le diabète de type 1 est provoqué par la destruction des cellules béta des îlots de Langerhans.
    • L'insuffisance de la sécrétion d'insuline aboutit à un déficit de stockage du glucose.
    • Le diabète s'installe dés l'enfance ou l'adolescence.
  • Le diabète de type 2 est provoqué par une baisse de sensibilité des cellules cibles à l'insuline.
    • Il est associé à un déficit de la sécrétion d'insuline.
    • Ce diabète s'installe tardivement, souvent après quarante ans.

Limites : l'étude détaillée du diabète de type 1, l'étude détaillée des divers polymorphismes géniques associés au diabète de type 2, ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Ex 1 p 170

voir manuel p. 166 I

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Photocopies : document " diabète et obésité, le chaînon manquant ".

3ème séquence. 26-31/3.

Problème scientifique :

Comment l’expression du génotype diabétique fait-elle intervenir des facteurs environnementaux et des facteurs génétiques ?

Objectifs :

Relier la prévalance d’une maladie à des facteurs héréditaires ou environnementaux.

Activités :

Analyse de données relatives aux jumeaux monozygotes, à la transmission familiale des diabètes.

Analyse de données épidémiologiques.

Ex. p 163,

document " diabète et obésité, le chaînon manquant ".

Matériel nécessaire :

Photocopies : document " diabète et obésité, le chaînon manquant ".

Vocabulaire :

Obésité, polymorphisme génique, éthique.

Résumé :

B) Les diabètes résultent de l'expression de nombreux gènes en relation avec des facteurs de l'environnement.

  • Il existe des gènes de susceptibilité au diabète.
    • Certains allèles de ces gènes augmentent le risque d'apparition d'un diabète.
  • Des facteurs de l'environnement favorisent l'apparition des diabètes.
    • Un excès alimentaire et la sédentarité augmentent les risques d'un diabète de type II

C) La médecine prédictive permet de déceler les allèles des gènes de susceptibilité au diabète.

  • Cette connaissance permet des mesures de prévention.
  • La diffusion de ces informations soulève des problèmes de bioéthique.

Travail à la maison :

Ex. 5 p. 172

Préparer le contrôle.

voir manuel p. 166 II

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

ExAO.

Contrôle .

La part du génotype et la part de l'expérience individuelle dans le fonctionnement du système nerveux

(durée indicative : 6 semaines)

1ère séquence. 2-7/4.*printemps*

Problème scientifique :

Comment, en faisant intervenir différentes populations neuronales, le réflexe myotatique assure-t-il le maintien de la posture ?

Objectifs :

Relier le réflexe myotatique à l'existence d'un circuit faisant intervenir différentes populations neuronale, et aux modalités de l’activité nerveuse.

Activités :

Réalisation et étude d'électromyogrammes relatifs au réflexe myotatique chez l'homme.
Étude des supports anatomiques et cytologiques intervenant dans la réalisation du réflexe.

Matériel nécessaire :

ExAO.

Vocabulaire :

réflexe myotatique, posture, neurone afférent, ganglion, racine dorsale, fuseau neuromusculaire, motoneurone, interneurone.

Résumé :

I) L'organisation fondamentale des centres nerveux et des circuits neuroniques est déterminée génétiquement.

A) Un réflexe myotatique mobilise des circuits neuroniques simples.

  • Des réflexes myotatiques participent au tonus musculaire nécessaire au maintien de la posture.
    • La station debout engendre l'étirement de certains muscles sous l'effet de la pesanteur.
    • Un réflexe myotatique est la contraction involontaire d'un muscle en réponse à son étirement.
    • L'état de contraction permanent des muscles antigravitaires s'opposant ainsi à cet étirement est le tonus musculaire.
  • La réalisation d'un réflexe myotatique repose sur l'organisation d'une population de neurones.
    • Des messages nerveux afférents naissent de l'étirement d'un muscle.
      • L'étirement d'un muscle stimule les fuseaux neuromusculaires qui sont des récepteurs sensoriels localisés dans le muscle.
      • La fibre nerveuse afférente reliée au récepteur stimulé, conduit des messages vers le centre nerveux du réflexe.
      • La fibre nerveuse afférente est le prolongement d'un neurone dont le corps cellulaire est dans le ganglion de la racine dorsale d'un nerf rachidien.
    • Dans la moelle épinière, des réseaux neuroniques reçoivent les messages afférents et donnent naissance à des messages efférents qui coordonnent l'activité des effecteurs musculaires.
      • Les corps cellulaires des motoneurones sont localisés dans la substance grise de la moelle épinière.
      • Le même message afférent inhibe les motoneurones innervant le muscle antagoniste.
      • Cette inhibition est due à l'excitation d'un interneurone inhibiteur.
      • Les commandes motrices provoquent la contraction du muscle étiré et le relâchement du muscle antagoniste.
      • La moelle épinière est le centre nerveux intégrateur de ce réflexe.
    • Les messages efférents suivent un trajet spécifique jusqu'aux effecteurs musculaires.
      • Les fibres efférentes sont les axones des motoneurones.
      • Elles conduisent les messages efférents par la racine ventrale du nerf rachidien.
      • Elles sont en connexion avec les fibres musculaires effectrices du muscle étiré.
    • La réalisation d'un réflexe myotatique fait intervenir des chaînes de neurones reliant les récepteurs sensoriels aux effecteurs musculaires.
  • La formation des chaînes de neurones est sous le contrôle de gènes.
    • Les circuits neuroniques sont mis en place au cours du développement embryonnaire.
    • Ainsi, les réflexes constituent un phénotype comportemental.

Limites : l'étude détaillée du récepteur sensoriel et de la plaque motrice, l'étude détaillée de la structure et du fonctionnement des fibres musculaires, ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Ex. p179

voir manuel p. 188-90 I & II & III & IV

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Exao, Document vidéo sur la communication animale.

2ème séquence. 23-28/4.

Problème scientifique :

Comment se transmet un message nerveux ?

Objectifs :

Relier la propagation d’un message nerveux à :

Activités :

Réalisation et étude de l'enregistrement du potentiel global d'un nerf par ExAO.
Analyse d'enregistrement de l'activité électrique de fibres nerveuses issues des fuseaux neuromusculaires.
Utilisation de logiciels de simulation de l'activité nerveuse.

Étude de documents sur le message nerveux.

Matériel nécessaire :

Manuel.

Document vidéo sur la communication animale.

Vocabulaire :

Potentiel d’action, neurone, fibre nerveuse.

Résumé :

B) Les chaînes de neurones assurent la propagation et la transmission des messages nerveux.

  • Le potentiel d’action est le signal élémentaire du message nerveux.
    • En l'absence de stimulation, la membrane d'un neurone est polarisée électriquement: c'est le potentiel de repos.
      • Sa face interne est chargée négativement par rapport à sa face externe.
      • C'est une propriété commune à toutes les cellules.
    • En réponse à une stimulation efficace, une inversion rapide et transitoire de la polarité apparaît sur l'axone: c'est un potentiel d'action.
      • Il a une amplitude et une durée constantes.
      • Il se propage sur l'axone sans modification de ses caractéristiques.
  • Le message nerveux traduit l'intensité de la stimulation.
    • Sur une fibre nerveuse, le message est codé par la fréquence des potentiels d'action.
      • Le message nerveux se traduit par un train de potentiels d'action.
      • Des variations de l'intensité de stimulation provoquent des variations de la fréquence des potentiels d'action, l'amplitude restant constante.
    • Au niveau d'un nerf, le message global est codé par le nombre de fibres nerveuses recrutées.
      • Quand l'intensité de stimulation augmente, l'amplitude du potentiel global enregistré sur le nerf augmente en fonction du nombre de fibres mises en jeu.

Limites : les mécanismes ioniques sous-tendant la genèse du potentiel de repos et du potentiel d'action, la propagation des potentiels d'action par les courants locaux, ne sont pas au programme. Les mécanismes de la transduction (potentiels de récepteurs, potentiels générateurs)ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

 

voir manuel p. 210-1 I & II

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Ordi + TV.

3ème séquence. 30-5/5.

Problème scientifique :

Comment un message nerveux franchit-il une discontinuité membranaire ?

Objectifs :

Relier la transmission synaptique à une communication chimique codée en concentration.

Activités :

Étude de documents relatifs à l'organisation de synapses et de la transmission synaptique.
Ex. p 205, 207.

Matériel nécessaire :

Ordinateur + interface TV

Vocabulaire :

Synapse, neurotransmetteur,

Résumé :

  • Les messages nerveux sont transmis d'un neurone à un autre ou à des cellules effectrices grâce à des synapses.
    • Le message nerveux présynaptique, codé en fréquence de potentiels d'action, est traduit en un message chimique codé en concentration de neurotransmetteur.
      • L'arrivée d'un train de potentiels d'action au niveau de la membrane présynaptique, déclenche la libération de molécules d'un neurotransmetteur.
      • Le neurotransmetteur diffuse dans la fente synaptique, espace séparant les membranes des deux cellules.
      • La quantité de neurotransmetteur libérée est fonction de la fréquence des potentiels d'action présynaptiques.
    • Les molécules de neurotransmetteur s'associent brièvement avec des molécules réceptrices spécifiques de la membrane postsynaptique.
      • Cette liaison temporaire provoque une modification de l'activité de la cellule postsynaptique.
      • Selon la quantité et la nature du neurotransmetteur, un message postsynaptique peut prendre naissance.
  • Un motoneurone traite les différents messages afférents qu'il reçoit et élabore, en conséquence, un message efférent.
    • Un motoneurone émet en permanence des potentiels d'action.
    • Cette activité de base peut être modifiée par les messages afférents que ce motoneurone reçoit.
      • La fréquence des potentiels d'action émis par le motoneurone relié au muscle étiré augmente, suite aux messages transmis par le neurone afférent.
      • La fréquence des potentiels d'action émis par le motoneurone relié au muscle antagoniste diminue, suite aux messages transmis par l'interneurone inhibiteur.
      • Les messages efférents émis par un motoneurone peuvent être modifiés par des messages afférents issus du cortex cérébral.

 

Limites : les mécanismes ioniques liés à l'activité des synapses ne sont pas au programme.Les notions de potentiel post-synaptique excitateur et de potentiel post-synaptique inhibiteur ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Ex. p. 209

voir manuel p. 211-2 III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

contrôle

4ème séquence. 7-12/5.

Problème scientifique :

Comment l’activité d’un centre nerveux peut-elle être le résultat de l’activité de population de neurones ?

Objectifs :

Relier l’intégration nerveuse dans les centre nerveux aux transmissions synaptiques entre populations de neurones.

Activités :

Correction de l’exercice p. 209

Étude de résultats expérimentaux montrant la mise en jeu de synapses excitatrices et inhibitrices.
Ex p. 221, 225

Matériel nécessaire :

 

Vocabulaire :

Résumé :

II) L'organisation du cortex cérébral est remodelée par l'expérience individuelle.

A) Les messages nerveux, nés de la stimulation des récepteurs sensoriels sont acheminés vers le cortex cérébral.

  • La région du cortex qui traite les informations tactiles est l'aire somatosensorielle.
    • Le cortex cérébral est la partie superficielle du cerveau formée par la substance grise.
    • Les messages issus d'un territoire du corps parviennent à une zone spécifique de ce cortex.
    • La superficie d'une aire de projection corticale dépend de la quantité des récepteurs présents dans le territoire cutané correspondant.
    • La superficie des aires corticales est ainsi disproportionnée par rapport à la superficie réelle des territoires corporels.
  • Les réseaux neuroniques du cortex sensoriel sont organisés en colonnes.
    • Chaque colonne de neurones ne répond qu'à des stimulations appliquées sur une région précise du corps.
    • Les neurones du cortex cérébral sont répartis en six couches superposées.
    • Cette organisation permet d'amplifier les connexions entre les neurones.

 

Travail à la maison :

Ex p. 223

voir manuel p. 230-1 I & II & III

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

5ème séquence. 14-19/5.

Problème scientifique :

Comment est déterminée l’organisation des chaînes de neurones d’un centre nerveux ?

Objectifs :

Relier architecture du cortex somatosensoriel avec l’information génétique d’un individu.

Activités :

Analyse de documents relatifs au déterminisme génétique de certaines formes d'insensibilité congénitale à la douleur.

Ex. p. 227

Matériel nécessaire :

Vocabulaire :

Résumé :

B) L'organisation de l'aire somatosensorielle est modulée par des facteurs de l'environnement: c'est la neuroplasticité.

  • Des réseaux de neurones corticaux se mettent en place sous l'influence du génome.
  • Pendant des périodes critiques du développement, des réseaux neuroniques deviennent fonctionnels sous l'action de stimulations par l'environnement: c'est l'épigenèse.
    • Les stimulations des récepteurs sensoriels renforcent et multiplient les connexions synaptiques.
    • L'absence de stimulation fait disparaître des connexions synaptiques.

Limites : les détails de l'organisation anatomique du cortex cérébral ne sont pas au programme.

Travail à la maison :

Préparer les documents sur les modification des organes périphériques.

voir manuel p. 231-2 IV

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Polycopiés sur la plasticité cérébrale.

6ème séquence. 21-26/5.

Problème scientifique :

Comment des modifications survenues dans l’organisation des organes périphériques affectent-elles l’organisation du cortex ?

Objectifs :

Relier la variabilité des organes périphériques avec la plasticité de l’organisation du cortex.

Activités :

Étude de documents d'imagerie cérébrale relatifs à l'activation du cortex sensoriel.
Étude comparée des représentations corticales sensorielles chez deux espèces de mammifères.
Étude de la représentation des vibrisses de rongeurs dans le cortex sensoriel et sa modification génétique et épigénétique.
Analyse de l'évolution de la représentation corticale des doigts des violonistes, occupation du "cortex visuel" chez les non voyants...

Matériel nécessaire :

Polycopiés + site de l'inrp

Vocabulaire :

Résumé :

 

  • Le remodelage de l'architecture corticale tout au long de la vie, fonde l'unicité cérébrale.
    • L'interaction permanente entre le génotype et les expériences individuelles est à l'origine de l'unicité cérébrale.
    • Le phénotype comportemental évolue tout au long de la vie.

 

Travail à la maison :

voir manuel p. 231-2 IV

Matériel nécessaire pour la séance suivante :

Fin des cours.